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du 10 au 16 août 2011 (semaine 32)
 

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16 août 2011-
LA "STAR", CE N'EST PAS MOI, C'EST LUI, LE CHRIST

La
"star" des JMJ, ce n'est pas moi, prévient le pape: "Je suis seulement un vicaire. Je renvoie à l'Autre qui est au milieu de nous". À la veille des Journées Mondiales de la Jeunesse, Benoît XVI explique pourquoi et dans quel esprit il s'y rend.

Au moment du changement de pontificat, beaucoup de gens avaient pensé et dit que ces Journées étaient plus adaptées à Jean-Paul II qu’à son successeur. Jean-Paul II soulevait l'enthousiasme sur lui-même, comme on le vit pendant de longues minutes à la messe de clôture, à Paris, en 1997. Les JMJ étaient des jours de fête.

Benoît XVI, fait remarquer Sandro Magister, les a marquées d'une empreinte moins "personnalisée" sans les interrompre. Il n’a pas renoncé à s’y rendre et c'est ainsi que les Journées de Madrid sont les troisièmes auxquelles il participe, après celles de Cologne en 2005 et celles de Sydney en 2008.

Mais il n’a pas manqué d’y introduire des nouveautés pour que le Pape n'en soit pas la personne centrale.. À partir de celles de Cologne, l'adoration silencieuse et prolongée de l'Eucharistie. Et, à Madrid, la confession sacramentelle de quelques jeunes par le Pape en personne.

Certes les objections n’ont pas disparu pour autant. Même dans le monde catholique, les sceptiques continuent à être nombreux à les formuler. Ils considèrent que les Journées Mondiales de la Jeunesse sont "une sorte de festival rock en version ecclésiale, avec le Pape comme star", ou "un grand spectacle, certes beau, mais pas très significatif en ce qui concerne la question sur la foi ".

Benoît XVI ne s’est jamais dérobé face à ces objections. Et sa réponse est dans le style qu'il entend leur donner et dont il avait tracé les grands axes après les Journées de Sydney, lors du discours qu’il avait adressé à la curie romaine à Noël 2008.

Cette année-là il s’était rendu non seulement en Australie mais aussi aux États-Unis et en France. Dans ce pays, il avait prononcé, le 12 septembre, au Collège des Bernardins, à Paris, un discours qui est peut-être le plus important de son pontificat avec celui de Ratisbonne.

Dans son discours à la curie romaine, comme à Paris, le Pape, méditant sur ces voyages, déclara que "leur véritable sens" consiste uniquement à "servir la présence de Dieu dans le moment présent de l'histoire".

Lors des voyages pontificaux, en effet, "l'Église se rend perceptible de façon publique, et avec elle la foi, et donc au moins la question sur Dieu. Cette manifestation en public de la foi interpelle désormais tous ceux qui tentent de comprendre le temps présent et les forces qui œuvrent en lui". (source : Chiesa)


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