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du 17 au 20 août 2011 (semaine 33)
 

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20 août 2011- Burundi
PRÉOCCUPÉS PAR L'INSÉCURITÉ DANS CERTAINES RÉGIONS


Au lendemain du 15 août, les évêques ont exprimé au Chef de l'Etat leur satisfaction des bonnes relations entre l'Etat et l'Eglise mais ils se sont aussi déclarés préoccupés par l'insécurité qui règne dans différentes zones du pays.

La Conférence des évêques catholiques du Burundi avait été reçue en audience par le Président de la République du Burundi, M. Pierre Nkurunziza, au lendemain de la Fête de l'Assomption.

Le Président de la Conférence épiscopale, Mgr Gervais Banshimiyubusa, lui a présenté l'essentiel du message rédigé par la Conférence et puis chaque évêque est intervenu pour préciser, compléter ou appuyer ce message.

Ils ont remercié le Président de la République pour les bonnes relations de collaboration entre l'Eglise et l'Etat ainsi que pour toutes les initiatives qu'il prend pour asseoir la démocratie, renforcer le processus de paix et aider la population à sortir de la pauvreté.

Ils ont lui également dit leurs inquiétudes concernent d'abord l'insécurité qui semble grandissante dans certains coins du pays, au moment où le Gouvernement ne cesse de rassurer que tout est calme. Cela risque de compromettre le processus démocratique, d'autant que la pauvreté frappe durement la population.

Ils se sont également exprimés au sujet de la Commission "Vérité et Réconciliation" dont les résultats escomptés risquent d'être compromis par cette insécurité et la méfiance entre les politiciens. Ils ont enfin souhaité qu'il y ait un vrai dialogue entre les différents protagonistes pour éviter la voie de la violence.

Ils ont conclu leur intervention en promettant de continuer à apporter leur contribution à la paix et au développement humain et social, notamment à travers de la prière pour la paix au Burundi, de la proclamation de la Parole de Dieu, du processus des synodes diocésains qui engagent les chrétiens dans la voie de l'édification d'une culture de paix et de réconciliation, des oeuvres socio-éducatives et de développement et de l'invitation incessante à tous les protagonistes de quitter la voie des violences et savoir régler leurs différends par le dialogue.

Dans sa réponse, le Président de la République a remercié l'Eglise Catholique pour sa contribution. Puis il a pris son temps pour montrer aux évêques que la situation était sous contrôle et que le pays se trouvait dans une phase où tous les espoirs sont permis et cela sur tous les plans (source : Fides)


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