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du 17 au 20 août 2011 (semaine 33)
 

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20 août 2011- JMJ
UNE MESSE D'OUVERTURE MOUVEMENTÉE

Mardi soir, 16 août, messe d´ouverture. Depuis deux jours la jeunesse du monde se déverse sur Madrid. Elle se rassemble pour la première fois devant le palais Cibeles. L´ampleur de la JMJ se révèle enfin.

Trente minutes avant la grand-messe, la place dédiée à la déesse Cybèle - temple où les supporters du club de football local, le Real Madrid, viennent célébrer les trophées remportés par leur équipe favorite - est inaccessible. Les artères y afférents atteignent saturation, par exemple la "Gran Via" qui est à la route ce que l´aorte est à la circulation du sang.

Ils seraient 500.000. Les plus téméraires tentent une percée; elle aboutira 10 mètres plus loin, lors de l´Eucharistie. Car on veut participer à cette Eucharistie "mondiale".

Mais il y a cette grande fontaine qui cache le podium liturgique à la majorité des jeunes. Il y a des chants parfaitement bien exécutés par une chorale et un orchestre. Des chants dignes d'une salle de concert, mais qui sont plutôt destinés à une audition qu'à une participation communautaire.

Le cardenal Antonio María Rouco Varela a ouvert les
JMJ en saluant les cardinaux, les archévêques, les évêques, les 8000 prêtres.

Puis, l'archevêque de Madrid et président de la Conférence épiscopale salue enfin les jeunes, énumérant les sites qui les accueillent : " L'Église métropolitaine et les diocèses suffragants Alacal de Henares et Getafe, les paroisses, les collèges, les installations culturelles."

Il évoque la personnalité historique de l'Espagne, ses deux mille ans d'histoire au seuil du troisième millénaire : " L'Espagne contemporaine peut dire que son projet historique s'identifie avec le christianisme...", c
ommente-t-il.

Il y a les premiers rangs qui sont sur la piazza de la Cibeles. Et les autres qui lui tournent le dos parce que dans les artères où ils se trouvent, ils ne peuvent que voir et partager leur attente d'avenir qu'au travers de grands écrans.

Alors on
bouge beaucoup dans les rangs, on parle, on téléphone et pour la majorité, l´on ne sait pas ce qui se dit à Cibeles. Des applaudissements se font entendre, repris en écho, par amusement, comme on se lève pour poursuivre une "hola".

La paix du Christ se partage dans toutes les langues. Les hosties en nombre insuffisant aussi, le prêtre les rompt d´abord, puis émiette le peu qui lui en reste pour que tout le monde, ou presque, puisse communier.

Cependant, quelques points de repères rappellent les jeunes fidèles à leur prière.
Un chant de Taizé qu'ils peuvent scander et répéter sur les paroles de Thérèse d’Avila qui dit : Nada te turbe, nada te espante, quien a Dios tiene, nada le falta, sólo Dios basta « Que rien ne te trouble, que rien ne t’effraye ; qui a Dieu ne manque de rien, Dieu seul suffit. "

Et puis il y a ces drapeaux qu'ils agitent et qui flottent en cadence au-dessus des têtes
, participant à l´alliance spirituelle des nations, Espagne, Suisse, Brésil, France, Turquie, Irak, Etats-Unis, Asie, etc. (source : agence de presse)


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