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7 septembre 2011- France
UNE IDÉOLOGIE CONTRAIRE A L'ÉVIDENCE BIOLOGIQUE


La « théorie du genre » en cours de Sciences de la vie et de la terre (SVT), est une « idéologie déstructurante » selon les chrétiens évangéliques (CNEF). Pour les associations familiales catholiques, (CNAFC), ce n’est pas une théorie scientifique.

Dans un courrier daté du 27 mai 2011, le Secrétariat général de l'Enseignement catholique invitait les chefs d'établissements au discernement quant au choix des manuels de SVT (Sciences et Vie de la Terre) pour les classes de 1ères ES et L. En effet, la réforme des programmes concerne notamment la sexualité humaine.

Le chapitre intitulé « devenir homme ou femme » « privilégie le « genre » considéré comme une pure construction sociale, sur la différence sexuelle. L'identité masculine ou féminine, selon cette théorie, n'est donc pas un donné anthropologique mais une orientation » explique Claude Berruer, son Secrétaire général adjoint.

" Les responsables de l'Enseignement catholique sont pleinement dans leur mission quand ils interpellent ces contenus", écrit Mgr Bernard Podvin, Porte-parole des évêques de France, dans l'hebdomadaire Famille Chrétienne lle 11 juin. "Ce qui me préoccupe le plus est que l'on distille, dans les années lycéennes où la pensée ne fait que se forger, un subjectivisme et un relativisme.

" Sous argument que tout serait culturel, une manière de parler de la sexualité aurait été hégémonique et serait donc, aujourd'hui, à remplacer par une anthropologie alternative ? Qui dira aux jeunes et aux adultes que l'être humain a vocation à être unifié ? A la lumière de notre vie spirituelle, nous redisons avec Benoît XVI que le masculin et le féminin se révèlent comme faisant ontologiquement partie de la création".

De son côté, après avoir rappelé brièvement les hypothèses qui constituent la « théorie du genre », le communiqué du Cnef réaffirme l’existence indiscutable de la différence sexuelle, et son importance pour la société.

"Au-delà de l’approche créationnelle qui est la sienne, le Cnef rappelle que l’évidence biologique de la sexualité fait partie du socle commun de l’humanité. C’est une donnée fondamentale dont la juste appréciation est indispensable à l’établissement de la structure familiale et à l’organisation de la société."

Le Cnef attire l’attention sur le fait que la « théorie du genre » constitue une « idéologie déstructurante », « surtout pour des lycéens qui construisent leur identité et leur personnalité ».

Le communiqué regrette de voir l’éducation nationale « servir de champ d’expérimentation pour des théories pseudo-scientifiques destinées à justifier certaines positions politiques contestables concernant la famille et le mariage ».

De son côté, le lundi 5 septembre, Antoine Renard, président de la Confédération nationale des associations familiales catholiques (CNAFC), a adressé une lettre d’une page et demie à chacun des députés qui, le 30 août, ont exigé le retrait des manuels de Sciences de la vie et de la terre (SVT) présentant la « théorie du genre ». Par ce courrier, les AFC cherchent à manifester leur soutien aux députés, et à trouver une voix dans le débat politique.

Les AFC s’opposent à l’enseignement de la « théorie du genre ». Tout d’abord, la « théorie du genre » n’est pas une théorie scientifique, et n’a donc pas sa place dans des manuels de SVT.

Par ailleurs, d’après le communiqué publié le 5 septembre sur le site Internet de la CNAFC, Antoine Renard dénonce « l’atteinte portée au rôle des parents comme premiers éducateurs de leurs enfants ». Il considère que cet enseignement s’oppose au « principe de neutralité et [au] respect des croyances des élèves et de leurs familles ». (source : CEF - AFC - CNEF)

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