Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
FlashPress - Infocatho
du 8 au 10 septermbre mai 2011 (semaine 36)
 

-
10 septembre 2011- Burundi
LES DÉFIS DE L'ÉTHIQUE MONDIALE


" La nouvelle éthique mondiale "a été au centre de la session de formation organisée par la Conférence des évêques catholiques du Burundi (CECAB) qui a eu lieu du 5 au 7 septembre à Ngozi.

Elle a été animée par une experte en la matière, Madame Marguerite A. Peeters, Marguerite Peeters est directrice de l' « Institute for Intercultural Dialogue Dynamics » à Bruxelles et auteur de «La mondialisation de la révolution culturelle occidentale : concepts-clefs, mécanismes opérationnels ».

Les participants de cette session représentaient divers secteurs de la vie de l'Eglise: des évêques avec quelques-uns de leurs proches collaborateurs, les Recteurs des Grands Séminaires avec quelques professeurs de Théologie Morale et d'Ethique en Philosophie ; quelques Supérieur(e)s majeur(e)s des Congrégations religieuses locales ainsi que quelques Responsables des services interdiocésains.

" En organisant cette session, les évêques du Burundi voulaient que ces premiers agents pastoraux de l'Eglise du Burundi soient renseignés sur les enjeux de la nouvelle révolution culturelle avec sa nouvelle éthique mondiale et son nouveau langage afin de les aider à percevoir les conséquences de cette nouvelle situation sur l'évangélisation, la foi, l'Eglise et la société burundaise."

Mme Peeters leur a donné un éclairage sur la mondialisation de la révolution culturelle occidentale, les concepts clefs et les mécanismes opérationnels. Elle a donné un parcours historique et institutionnel de la mondialisation de la révolution et a montré les stratégies et techniques des agents de transformation sociale.

Pour elle, aujourd'hui, un langage mondial s'impose dans tous les domaines de la vie humaine et les concepts sont devenus ambivalents. Dans le langage actuel, certains concepts ont été remplacés par d'autres qui rabaissent l'éthique à un niveau très bas. Beaucoup de valeurs humaines et chrétiennes sont ainsi contestées.

On n'est plus gouverné par ce qui est bien mais par ce qui est techniquement possible. En niant Dieu, l'homme se renie lui-même et sa vie n'a plus de sens. L'on constate que les idéologies qui gouvernent le monde sont des idéologies destructrices.

"Les fidèles soulignent Mme Peeters, doivent mener un combat pour la vie et la vérité, rendre témoignage de l'espérance et de la vérité pour la construction d'une civilisation de l'amour. En tout nous devons rester enracinés dans le Christ et affermis dans la foi.

Au terme de la session, les Evêques ont décidé de mettre sur pied une commission chargée de suivre de près ce qui se passe en matière de gouvernance mondiale pour que l'Eglise reste informée sur la révolution culturelle qui est en train de s'opérer aujourd'hui. source : (Fides)


Retour aux dépêches
retour à la page d'accueil