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du 8 au 10 septermbre mai 2011 (semaine 36)
 

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10 septembre 2011-
LE FUTUR GRAND CONCILE ORTHODOXE


Le métropolite Hilarion, président du département des relations extérieures du Patriarcat de Moscou, estime que tous les évêques diocésains doivent participer au futur grand concile orthodoxe dont il a précisé les contours.

Toutes les Églises locales doivent ainsi être représentées au concile par son évêque, comme au temps des conciles œcuméniques.

Le nombre total d’évêques diocésains de toutes les Églises orthodoxes locales réunies revient approximativement à 500".

Il précise: "La taille d’une Église ne peut pas ne pas être prise en compte dans la fixation des quotas de représentants au concile panorthodoxe."

Concernant les décisions que prendra le concile, il souligne: "le concile ne prendra aucune décision qui n’ait été auparavant formulée au cours des dernières cinquante années de la Commission préparatoire."

Le Saint et grand Concile de l'Église orthodoxe désigne le projet de Concile orthodoxe dont la préparation se poursuit depuis le début des années 1960 par le travail d'une Commission interorthodoxe préparatoire et par une série de Conférences panorthodoxes préconciliaires.

Le secrétariat pour la préparation du Concile panorthodoxe se trouve au Centre orthodoxe du Patriarcat œcuménique de Chambésy, institution dépendant directement du Patriarcat œcuménique.

Dans le cadre des réunions de la Commission préparatoire, s'est tenu en avril 1995 un Congrès de canonistes sur les critères de l'organisation de la diaspora orthodoxe. à Chambésy.

Le 30 août, au retour d'un voyage au Proche-Orient, le métropolite a évoqué les rencontres qu'il avait eues avec les Patriarches.

" Les problèmes panorthodoxes, a-t-il déclaré, doivent être discutés par l’ensemble des Églises orthodoxes locales, afin de ne pas donner l’impression qu’un groupe d’Églises tente de prendre des décisions pour toutes les Églises locales en leur absence.

" Il était important de discuter avec le Primat du Patriarcat de Constantinople et ceux de ces Églises la possible configuration du Concile, sa thématique, comment y seront représentées les Églises, sur quel mode seront prises les décisions.

" Aujourd’hui, dans le cadre de la collaboration inter-orthodoxe, la seule méthode de prise de décision est le consensus ; c’est sur lui que repose la possibilité de la coopération entre les Églises orthodoxes locales. C’est cette méthode qui permet de résoudre les problèmes dans un esprit d’amour fraternel et de parvenir à la concorde sur les questions litigieuses.

" Ces derniers temps, des voix se sont élevées, proposant de renoncer à cette méthode. Pour certains, les décisions en conférence inter-orthodoxe devraient être prises à la majorité simple. Un changement aussi radical dans le travail des organes inter-orthodoxes serait lourd de conséquences : si une Église s’élève contre telle ou telle décision et que son opinion est ignorée par le vote, on assistera forcément à des divisions dans la famille des Églises orthodoxes.

" Et si la division n’est pas surmontée au niveau de la préparation, elle ressortira forcément au niveau du Concile panorthodoxe lui-même. C’est pourquoi il est absolument impossible de proposer aujourd’hui quelque autre méthode que ce soit en dehors du consensus.

" Sa Sainteté le Patriarche Bartholomée a exprimé le souhait que ce Concile ait lieu à Istambul, dans l’église Sainte-Irène, où eut lieu en 381 le Second Concile œcuménique. Je pense que ce Concile pourrait avoir lieu dans un avenir prévisible, à condition qu’aient été discutées et réglées toutes les questions concernant la représentation, le protocole et l’ordre du jour. (source : Orthodoxie)


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