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du 11 au 14 septembre 2011 (semaine 37)
 

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14 septembre 2011- Maurice
NE CÉDONS PAS AUX PRESSIONS DE L'ONU


Le gouvernement préparant un projet de loi autorisant l´avortement, Mgr Maurice Piat appelle à ne pas céder à la pression de l´ONU, en particulier sur les membres du Parlement.

Le Gouvernement Mauricien ayant ratifié la «Convention pour l´élimination de toutes formes de discrimination à l´égard des femmes» de l´ONU, des pressions s´exercent au parlement pour changer la loi pénale et légaliser l´avortement dans certains cas.

De fait, aucun des 30 articles de la Convention mentionne le droit à l´avortement, a relevé l´évêque de Port-Louis. Dans une homélie prononcée le 8 septembre à l´occasion de la fête du Père Laval, Mgr Piat a longuement analysé et commenté le projet de loi visant à autoriser l´interruption volontaire de grossesse.

"Je me permets de faire appel à la conscience humaine de nos dirigeants et à leur liberté intérieure. Je souhaite qu´ils affrontent cette question à partir de critères provenant d´une moralité humaine authentique et non pas à partir des dictats de conventions onusiennes, telles qu´interprétées par certains. Nous devons rester libres lorsqu´il s´agit de vie humaine et du respect auquel a droit toute vie humaine dès sa conception."

L´avortement n´est pas un droit, alors que protéger l´enfant est un devoir. L´Eglise catholique a tout à fait le droit de donner son point de vue sur l´avortement, "car elle ne fait pas que s´occuper de la religion, mais veille aussi au bon fonctionnement de la société", a-t-il poursuivi en réponse aux propos de certains dirigeants du pays pour qui l´Eglise n´aurait pas voix au chapitre sur les questions politiques.

Pour Mgr Piat, le gouvernement devrait plutôt s´attaquer aux causes de l´avortement plutôt que d´en rester à une gestion des conséquences. Il a exhorté les membres du gouvernement, à aider les mères et les familles en détresse, en leur octroyant des conditions de vie meilleures, et des salaires décents, pour qu´elles soient plus motivées à bien prendre soin de leurs enfants.

" Le droit d´une femme qui a une grossesse non-désirée c´est d´abord celui de bénéficier de tout le soutien et de toute la solidarité nécessaires au plan familial et social pour mettre au monde l´enfant qu´elle porte", a-t-il insisté. (source : Apic)

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