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du 11 au 14 septembre 2011 (semaine 37)
 

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14 septembre 2011-
IL ATTEND QUE ROME ENTÉRINE SON EXISTENCE

Cinq ans après sa création, l’Institut dirigé par l’abbé Laguérie, ayant appartenu à la Fraternité Saint Pie X et qui accueille dans l’Église catholique d’anciens prêtres de cette Fraternité a du mal à trouver sa place dans l’Église de France.

Hormis une école dans le diocèse de Bourges, une paroisse dans celui de Versailles, une chapelle à Marseille, quelques dessertes dont l'une à Paris et un séminaire en Eure-et-Loir, les traditionalistes de l’ Institut du Bon-Pasteur ont eu les plus grandes difficultés à se faire accepter dans les diocèses de France.

« Sdf depuis deux ans », selon ses propres mots, l’abbé Philippe Laguérie, son supérieur, a finalement transféré, en juillet, la maison générale de l’Institut. Il a quitté le diocèse de Bordeaux pour celui de Poitiers, actuellement en attente d’évêque. S’il affirme y avoir été « très bien accueilli », l’administrateur apostolique du diocèse, le P. Pascal Wintzer, a tenu à préciser ne lui avoir confié « aucune mission ».

Il faut dire que l’émission télévisée de France 2 diffusée l’an passé, « Les Infiltrés », qui accusait l’école Saint Projet, liée au Bon-Pasteur, de connivence avec un groupe politique d’extrême droite, a sérieusement terni son image.

Les " lefebvristes" observent depuis cinq ans le sort réservé à ceux qui ont quitté leurs rangs et qui ont fait le choix de la réconciliation avec Rome en 2006.

L'abbé Laguérie nhésite pas à dire : " Ils n’ont pas tort d’avoir cette crainte. Aucun évêque de France n’a fait appel à nous spontanément ! Il a fallu supplier, mais on n’a eu que la portion congrue et toujours à l’arrachée. La Fraternité n’acceptera jamais d’être traitée comme nous l'avons été. À moins qu’ils trouvent une structure juridique, type ordinariat.

" Voici deux ans que je cherche un séminaire plus grand pour accueillir mes séminaristes, en vain, c’est honteux ! » s’emporte l’abbé Philippe Laguérie, interrogé mardi 13 septembre par le quotidien "La Croix".

Il dit « patienter », persuadé qu’arrivera un jour ou l’autre « la fin de l’ostracisme des évêques français ». L’institut revendique aujourd’hui 27 prêtres, ainsi qu’une quarantaine de séminaristes.

L’Institut du Bon-Pasteur, dont les statuts étaient" ad experimentum" jusqu’au 8 septembre, devrait recevoir une visite canonique fin octobre avant de voir son existence confirmée par Rome. L’abbé Laguérie a annoncé qu’il commencera à célébrer des messes « Motu proprio » à partir du 25 septembre à Migné-Auxances, dans le Poitou. (source : La Croix)


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