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du 15 au 17 septembre 2011 (semaine 37)
 

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17 septembre 2011- Pakistan
CE CHRÉTIEN EST "INVITÉ" À QUITTER LE PAYS


Devant les fausses accusations de blasphème lancées contre un professeur chrétien par ses élèves, le tribunal l'invite à « quitter le pays » , après avoir été contrait de quitter son poste et de se cacher.

Un professeur chrétien d'un établissement d'enseignement secondaire a fait l'objet de fausses accusations de blasphème de la part d'un élève et d'un certain nombre de collègues musulmans par antipathie, vengeance et haine envers les chrétiens.

Contraint à quitter son poste et à se cacher, il a fait recours devant le Tribunal mais, dans une sentence laconique, le juge de première instance l'a invité à « quitter le pays ».

Les faits en question sont relatés par des sources appartenant à la communauté chrétienne au Punjab qui demandent à conserver l'anonymat pour raisons de sécurité.

Braqué par des extrémistes, craignant d'être lynché d'un moment à l'autre, il s'est trouvé contraint de se cacher. Javed a 40 ans, il est marié et père de trois enfants. Sa vie est désormais bouleversée et ruinée. Il doit reconstruie sa vie ailleurs et même le cas échéant en changeant d'identité.

Javed enseignait dans un lycée public fréquenté principalement par des élèves musulmans. L'un d'entre eux, repris plusieurs fois par Javed pour des motifs scolaires, s'est adressé à d'autres enseignants musulmans. Ils ont organisé ensemble un complot visant à discréditer et à chasser Javed.

Pour ce faire, ils ont brûlé un certain nombre de pages du Coran, accusant Javed de ce geste blasphème. Depuis ce jour, Javed a été contraint à démissionner, continuant à faire l'objet d'injures et de menaces toujours plus lourdes, y compris à son domicile.

Vus les risques encourus, il a déménagé avec sa famille dans une localité tenue secrète. Il a voulu présenter un recours devant le Tribunal de première instance afin de prouver son innocence. Non seulement le tribunal ne l'a pas disculpé, ni bloqué les actions des extrémistes mais il lui a vivement conseillé de quitter le pays.

C'est la preuve de l'impuissance d'un système qui est incapable de défendre les droits des minorités religieuses. (source : Fides)


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