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17 septembre 2011- Autriche
IL DEMANDE LA SUPPRESSION DU CÉLIBAT OBLIGATOIRE

Dans ses mémoires, présentés ce mercredi 14 septembre, Mgr Edward Daly, qui fut évêque catholique de Derry (Irlande du Nord) de 1974 à 1993, appelle à la fin du célibat obligatoire pour les prêtres de l’Église catholique latine.

Reconnaissant qu’il y a certainement une place importante et permanente pour un clergé célibataire, l’ancien évêque de Derry, en Irlande du Nord, de 1974 à 1993 affirme qu’il devrait y avoir une place dans l’Église pour un clergé marié.

Dans ses mémoires, présentés le mercredi 14 septembre, celui qui fut l'évêque de la seconde ville d’Irlande du Nord aussi appelée Londonderry, Mgr Daly reste « l’une des figures les plus respectées de l’Église catholique irlandaise », selon le quotidien britannique The Guardian.

Il regrette que le célibat soit perçu comme l’obligation sine qua non au détriment d’autres qualités « au moins aussi importantes pour un prêtre diocésain », comme la capacité de communiquer dans l’époque moderne, l’honnêteté, l’intégrité, l’humilité, l’engagement pour la justice sociale, l’éthique du travail, le respect pour les autres ou encore la compassion.

A 77 ans, il se défend de « se lancer dans un concours de popularité », relate son chagrin d’avoir vu, comme évêque, des prêtres renoncer à leur sacerdoce parce qu’ils désiraient se marier. Le célibat est une obligation qui a détourné de la vocation sacerdotale "de nombreux candidats potentiels merveilleux", et qui a poussé "d’autres excellentes personnes à renoncer à leur sacerdoce", soit « une grande perte pour l’Église ».

L’évêque émérite est aujourd’hui aumônier de l’ Hospice Foyle à Derry, établissement spécialisé dans les soins palliatifs.

Ouvrage de plus de 300 pages, ses Mémoires d'évêque s’ajoutent à un précédent livre autobiographique "Monsieur, êtes-vous un prêtre ?" , relatant ses années comme curé. Mgr Edward Daly fut ordonné prêtre en 1957.

Rappelons que les prêtres catholiques romains des patriarcats orientaux peuvent être mariés. (source : La Croix)

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