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du 18 au 21 septembre 2011 (semaine 38)
 

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21 septembre 2011-
L'INACCEPTABLE EST INDIGNE D'UNE DÉMOCRATIE


Le porte-parole des évêques de France appelle à ne pas rester impassible face à "Golgota Picnic", un spectacle qui "blesse et blessera" : " Quel courage de s’en prendre à une religion dont le fondateur se tait tandis qu’on l’outrage !"

Dans son « 1000 signes » hebdomadaire, Mgr Bernard Podvin a vivement réagi à "Golgota Picnic" , une pièce de l’hispano-argentin Rodrigo García qui sera présentée du 8 au 17 décembre prochains au Théâtre du Rond-Point, à Paris, dans le cadre du festival d’Automne. Cette pièce entend « revisiter les Saintes Écritures » et dans lequel l’auteur veut dénoncer l’iconographie chrétienne, image de la « terreur et de la barbarie ».

Un spectacle qui « blesse et blessera », relève Mgr Podvin qui s’exclame : " Quel courage de s’en prendre à une religion dont le fondateur se tait tandis qu’on l’outrage !"

Le porte-parole des évêques de France, qui précise au quotidien "La Croix" qu’il n’a pas vu la pièce mais se base sur des extraits et des recoupements de dossier. Il s’interroge à l’aune de la liberté d’expression et de la laïcité :" La liberté d’expression est à respecter comme sacrée ? Qu’elle respecte donc aussi ce qui est sacré ! Aucun euro public ne doit subventionner le cultuel ? Qu’aucun euro public ne finance davantage une production qui dénigre un culte !"

" Ce n’est pas, dit-il, parce que le christianisme fut sociologiquement majoritaire qu’il doit être le fusible d’hystéries culturelles". ».

Il appelle donc les citoyens, chrétiens ou non, à ne pas « demeurer impassibles » : "Interpellez vos élus. Dites-leur que l’inacceptable est indigne d’une démocratie", appelant au "respect" des chrétiens.

Sur Radio Notre-Dame, le cardinal André Vingt-Trois avait estimé" que notre manière de répondre à ce genre de spectacle est de suivre l’exemple du Christ qui assume l’accusation injuste qui est portée contre lui et se tait devant le grand prêtre ou Pilate."

" Nous devons accepter de supporter avec le Christ l’incompréhension, l’hostilité et la violence des autres, sinon nous entrons dans une guerre culturelle qui n’est pas dans le sens de l’Évangile", a-t-il ajouté, même si cela n’empêche pas " d’exprimer sa blessure. Nous avons des élus, nous devons nous adresser à eux en disant qu’ils n’acceptent pas que leurs impôts servent à payer telle ou telle forme de spectacle", a-t-il précisé. (source : CEF)


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