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du 22 au 24 septembre 2011 (semaine 38)
 

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24 septembre 2011- Sénégal
ASSEMBLÉE DE L'UNION DU CLERGÉ DU SÉNÉGAL (UCS)


Les quelque 200 prêtres participant aux assises de l'UCS ont appelé "à la promotion de la cohabitation pacifique entre les religions" et ont invité les citoyens à un retour aux valeurs fondatrices de leur identité nationale.

Réunie du 19 au 23 septembre 2011 à Ziguinchor, à l´occasion de sa 35ème assemblée générale, l´Union du clergé du Sénégal (UCS) avec 200 prêtres du Sénégal, de la Gambie, et de la Guinée-Bissau a réfléchi sur le thème "Défi de la justice et de la paix au Sénégal: quelle implication du clergé?".

Dans son communiqué final, l´UCS a tout d´abord appelé les Sénégalais, "au maintien et à la promotion de la cohabitation pacifique entre les religions".

Ils ont aussi pointé du doigt l´expropriation abusive des terres par des promoteurs étrangers. Selon la presse locale, des milliers de m2 de surfaces cultivables leurs sont dévolues, une pratique de plus en plus courante.

Ils se notamment élevés contre l´expropriation des terres par des promoteurs étrangers. Une pratique de plus en plus courante. Dans la seule région de Louga, au Nord du pays, cela concernerait 16,45 % des terres, selon les chiffres avancés par Amadou Kanouté, directeur exécutif de l´Institut pour la citoyenneté, les consommateurs et le développement (CICODEV).

L´UCS a encore demandé aux autorités de résoudre rapidement les problèmes d´électricité et d´eau qui touchent le pays. Elle a par ailleurs dénoncé la précarité de l´emploi, la corruption et la mauvaise gestion du conflit en Casamance, qui dure depuis 1983.

De son côté, elle s´engage à assumer son "rôle d´éducation" et à refuser "toute compromission".

Par ailleurs, c'est parce que les ingrédients d'une implosion sont réunis à quelques mois de l'élection présidentielle que le clergé a jugé nécessaire de mettre à profit sa 35ème assemblée générale pour se pencher sur la situation et proposer des solutions pour une stabilité politique et pour le retour de la paix en Casamance.

A cinq mois de l'élection présidentielle du 26 février prochain, beaucoup de Sénégalais retiennent leur souffle devant les incertitudes qui planent sur ce rendez-vous important pour le pays. L'Union du clergé sénégalais préoccupée par le climat politique, national notamment, a décidé de passer en revue la situation politique nationale à travers ce thème : 'Le défi de la justice et de la paix au Sénégal : quelle implication du clergé ?'

"Les populations sont déboussolées par une situation socio-politique peu favorable à l'épanouissement personnel et au progrès des peuples. Face à ces situations, l'Eglise a toujours joué son rôle en étant toujours au service de la réconciliation, de la justice et de la paix. C'est ce même rôle que le clergé catholique veut jouer aujourd'hui, au moment où le Sénégal vit une des pires crises politiques de son existence."

L'UCS a voulu proposer des solutions de sortie de crise. Lesquelles permettront non seulement d'apaiser le climat politique, mais aussi de dessiner les contours de la paix en Casamance et donc, de maintenir le Sénégal dans le cercle restreint des pays stables en Afrique. (source : Apic et Allafrica)


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