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du 22 au 24 septembre 2011 (semaine 38)
 

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24 septembre 2011-
LA RESPONSABILITÉ DES LAÏCS DANS L'ÉGLISE

Les
laïcs hommes et femmes ont leur place dans l’Église, et le cardinal Rylko souhaite qu’un nombre plus grand de fidèles laïques, hommes et femmes, soient conscients de leur part de responsabilité dans la vie et dans la mission de l’Église.

Le président du Conseil pontifical pour les laïcs, dans un article publié le 20 septembre 2011 dans "L’Osservatore Romano", fait allusion à la vie et à la mission de toutes les communautés chrétiennes: diocèses et paroisses, associations et mouvements ecclésiaux. Il déplore que la "mentalité relativiste, qui s’est aussi enracinée et diffusée parmi les chrétiens provoque une grande confusion au sujet de la mission".

Et de citer comme exemple "la propension à remplacer la mission par un dialogue où toutes les positions se valent, la tendance à réduire l’évangélisation à une simple œuvre de promotion humaine". "Celui qui connaît le Christ a le devoir de l’annoncer et celui qui ne le connaît pas a le droit de recevoir cette annonce".

L’évangélisation est loin d’être une affaire privée : elle concerne tous les chrétiens : « L’invitation de Jésus : ‘Allez vous aussi à la vigne’ » (Mt, 20, 3-4) doit être entendue par un nombre toujours plus important de fidèles laïcs.

Le cardinal Joseph Ratzinger, dans une conférence prononcée le 10 décembre 2000 à l’occasion du congrès des catéchistes et des professeurs de religion organisé par la Congrégation pour le clergé, avait laissé à ce sujet « des indications très précieuses qui nous invitent à revenir à l’essentiel », explique le cardinal Stanislas Rylko.

La seconde loi de l’évangélisation est celle qui ressortde la parabole du grain de sénevé : " La plus petite de toutes les graines qui sont sur la terre mais une fois semé, il monte et devient la plus grande de toutes les plantes potagères" (Mc, 4, 31-32).

" Les grandes réalités commencent en humilité », soulignait alors le cardinal Ratzinger. Cette parabole nous dit que " celui qui annonce l’Evangile doit être humble, ne doit pas prétendre obtenir des résultats immédiats – ni qualitatifs, ni quantitatifs. Parce que la loi des grands nombres n’est pas la loi de l’Eglise."

La troisième loi est enfin celle du grain de blé qui meurt pour porter du fruit (cfr. Jn, 12, 24). " Dans l’évangélisation, la logique de la croix est toujours présente. La portée des devoirs que l’Eglise doit affronter au début du troisième millénaire de l’ère chrétienne nous fait souvent nous sentir impuissants. La grande cause de Dieu et de l’Evangile dans le monde est constamment entravée et contestée par des forces hostiles", déplore le cardinal Rylko.

Mais « l’espérance ne doit jamais nous abandonner. Dieu aujourd’hui aussi trouvera de nouveaux chemins pour appeler les hommes et veut nous avoir avec lui comme messagers et serviteurs." (source : VIS)  


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