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du 17 au 20 octobre 2011 (semaine 41)
 

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20 octobre 2011- France
PARENTS DE PRÊTRES ET DE RELIGIEUX

Avec leur aumônier national, le P. Bernard Mollat du Jourdin,
lors du pèlerinage national de l’association des parents de prêtres, religieux et religieuses (APPRR), 180 membres ont réfléchi à leur « itinéraire de parents de prêtres».

À Dax du 13 au 17 octobre, ils ont prié en union avec leur fils prêtre qui célébrait la messe dans sa communauté chrétienne, avec leur fille contemplative ou en service de charité.

Depuis deux années, 500 parents avaient réfléchi à leur situation dans leurs paroisses ou leurs communautés. " Dans un monde déchristianisé et caractérisé par la rareté des engagements, les personnes qui rencontrent des parents de consacrés manifestent un mélange de considération et de commisération", peut-on lire dans « Nous avons réfléchi ensemble » l'étude qu'ils ont menée ensemble.

Et s’ils se disent « fiers » de leurs enfants, ils ne veulent surtout pas se donner en exemple… parce qu’ils sont conscients des fragilités dans l’Église. "Nous ne pouvons pas ignorer les histoires douloureuses de prêtres qui quittent le ministère ou qui sont embarqués dans des affaires de mœurs et nous supplions le Seigneur de protéger notre fils".

" Ce document est l’écho d’une époque, avec ses richesses et ses inquiétudes", précise Jean-Philippe Valentin, président de l’APPRR et cheville ouvrière, avec son épouse Anne-Marie, de la synthèse de ces centaines de témoignages anonymes. Des témoignages d’autant plus intéressants que c’est la première fois qu’un si grand nombre de parents de prêtres et religieuses s’expriment : sur leurs réactions à l’appel de leur enfant, mais aussi sur leur perception de l’Église.

" Il est vrai que si, pour les parents, l’appel entendu par un enfant est pour la famille une expérience forte, le plus souvent heureuse, elle est parfois aussi douloureuse." Certains doivent "renoncer à l’ambition, professionnelle et familiale" qu’ils avaient pour leur fils ou leur fille.

D’autres dont les enfants ont fait le choix d’une communauté nouvelle s’inquiètent d’un cheminement « moins sécurisant et plus déroutant que dans les ordres traditionnels ».

La majorité des parents se dit "très sensible à la disponibilité, à l’écoute et à la sagesse » du consacré qui sait se rendre proche et maintenir un lien privilégié. L’enfant prêtre ou religieux est perçu comme un « catalyseur », un « phare spirituel » dans sa famille : on recherche volontiers son avis et il est le « représentant de l’Église » pour les étapes de la vie familiale.

Et bon nombre de ces parents témoignent de l’approfondissement de leur propre vie spirituelle, en union de prière avec leurs enfants consacrés. " Notre enfant consacré a besoin de savoir que nous sommes impliqués, que nous partageons ses difficultés, que nous le soutenons par la prière, mais aussi que nous sommes attentifs à son équilibre physique et moral." (source : La-Croix)


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