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23 octobre 2011-
DOIT-ON ACCEPTER "EN BLOC" LE CONCILE VATICAN II?

En lançant une année de la foi, qui doit démarrer le 12 octobre 2012, pour les cinquante ans de Vatican II, le Pape relance la question de ce qui est au centre : des rituels ? ou le Christ et l'Évangile qu'il offre aux hommes ?

Benoît XVI répond qu'on ne peut éliminer les hommes qui dans la religion qu'ils ont reçue et dont ils vivent, cherchent Dieu avec droiture, sans le connaître. Et que seule la foi nous donne le regard de Dieu.

Ceux qui refusent ce dialogue interreligieux comme un dialogue d'amour doivent en effet accepter un préambule, tenu secret mais dont on sait, selon le communiqué officiel, qu’il exige une « fidélité au magistère de l’Église et au “sentire cum Ecclesia”.

Revisiter les textes, voir ce qu’ils apportent, et ce qu’ils n’apportent pas, les confronter, les examiner à différents niveaux d’autorité, sans dire comme le pharisien de la parabole : "Je suis le meilleur".

Pour Benoît XVI la foi ne peut se vivre que dans l'humilité du fidèle devant l'immense richesse que l'amour nous donne de découvrir. Vécues sereinement dans la foi en Dieu et dans l'amour porté à tout homme, l’étude et l’explication théologique d’expressions ou de formulations particulières présentes dans les textes du concile Vatican II et du magistère qui a suivi, font jailir la lumière qui nous donne alors de découvrir qu’on est loin d’en avoir épuisé toutes les richesses de Vatican II, écrit Isabelle de Gaulmyn dans son blog du quotidien "La Croix". (source : La Croix)

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