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29 octobre 2011- Kenya
NOUS VOULONS LEUR GARANTIR UN MINIMUM DE SERVICES

Les services minimaux sont garantis à Dadaab dans l'attente de nouveaux protocoles de sécurité selon Caritas Somalie malgré les craintes d'enlèvement comme celui des deux opératrices de "Médecins sans frontière", le 12 octobre.

Toutes les organisations présentent à Dadaab y conservent le personnel essentiel afin de mener ce type d'opérations » déclare Suzanna Tkalec, opératrice du Catholic Relief Services (CRS) et responsable de "Caritas Somalie" pour les opérations à Dadaab, le camp situé dans le nord du Kenya, à la frontière avec la Somalie où le 12 octobre ont été enlevées deux opératrices humanitaires de Médecins sans frontières (MSF).

Les deux opératrices en question ont été enlevées dans le camp d'Ido, l'une des structures où se trouve la plus importante concentration de réfugiés somaliens, plus de 400.000 personnes. La tension demeure élevée notamment à cause de l'offensive conduite par l'armée kenyane contre les bastions des Shahab situés dans le sud de la Somalie.

Cette offensive est menée par au moins 4.000 militaires kenyans avec des véhicules blindés, ainsi que le confirme Mme Tkalec qui déclare avoir vu la semaine dernière un grand nombre de véhicules de l'armée kenyane se diriger vers la frontière avec la Somalie.

L'explosion, le 23 octobre, d'une bombe dans un bar discothèque de Nairobi, qui a provoqué 14 morts, est interprétée comme une rétorsion face à l'offensive des troupes kenyanes qui semble appuyée par des unités navales françaises et par des drones américains.

Les différentes organisations actives à Dadaab se tiennent au courant des derniers développements heure par heure afin de vérifier quand et comment reprendre pleinement l'ensemble des activités au sein de la zone. Près de 4 millions de personnes peuvent être amenés à connaître la faim en Somalie dont 3 millions dans le sud du pays selon Caritas Somalie

L'UNHCR se coordonne avec le gouvernement du Kenya afin de mettre en place de nouveaux protocoles visant à renforcer la sécurité à Dadaab. Lorsque ces protocoles seront mis au point, il sera possible de reprendre l'ensemble des activités dans les camps de la zone.

" Dans tous les cas, nous n'avons pas eu de nouvelles concernant de possibles attentats dans la zone mais il est évident que dans ces cas-là, le niveau d'attention est porté au maximum", déclare la représentante de Caritas Somalie.

" Nous évaluons actuellement la situation qui demeure très fluide afin de poursuivre nos activités d'assistance aux populations somaliennes qui, en tout état de cause, n'ont pas été interrompues. Avec Caritas Suisse et Luxembourg et le Catholic Relief Services (CRS), nous gèrons une série d'activités d'assistance tant à Dadaab que dans les camps de réfugiés situés en Ethiopie et à Djibouti et dans les structures présentes sur le territoire somalien." (source : Fides)

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