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du 30 octobre au 2 novembre 2011 (semaine 44)
 

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2 novembre 2011- Cuba
BENOÎT XVI SOUTIENT LE DIALOGUE DE L'ÉGLISE AVEC LE GOUVERNEMENT

Que le Pape ait confirmé le cardinal Jaime Ortega comme archevêque de La Havane, en dépit de la limite d´âge de 75 ans, témoigne que Benoît XVI entend que soit maintenu le dialogue avec les autorités cubaines dans leur forme actuelle.

Son objectif consiste à maintenir le dialogue avec les autorités communistes cubaines, a précisé cardinal cubain Jaime Ortega le vendredi 29 octobre, devant la presse, lors d´une remise de prix à l´archevêché, en souhaitant que les réformes entreprises depuis la passation de pouvoir de Fidel Castro à son frère Raul en 2006 aillent « un peu plus vite ».

Depuis mai 2010, le cardinal Ortega et le président Castro ont par exemple mené un dialogue inédit qui avait permis, avec le soutien de la diplomatie espagnole, la libération de quelque 130 prisonniers politiques, pour la plupart émigrés en Espagne.

" L'Eglise vit une nouvelle relation avec l'Etat et avec le peuple", note le cardinal Ortega, qui n'exclut pas une prochaine visite de Benoît XVI à Cuba. En août dernier, il avait invité le Souverain Pontife à visiter l'île et Benoît XVI n'a pas exclu cette visite car il a répondu : « Si Dieu le veut, si Dieu le veut ».

Il fait d'ailleurs remarquer que le dialogue constant avec le gouvernement demeure ouvert après l'heureuse conclusion du chapitre des prisonniers politiques relâchés en 2010. " Il existe toujours un dialogue qui porte sur la vie de l'Eglise, l'action pastorale mais aussi sur la vie de la nation, les changements économiques, les changements attendus par la société et que l'Eglise a encouragé, soutenu et attendu."

A propos de ces changements et du plan de réformes économiques géré par le Président Raul Castro, le cardinal Ortega a admis que " l'on pourrait progresser un peu plus rapidement", mais il a souligné que l'important est qu'il s'agisse de changements " disposant d'un consensus" et que la perspective est celle de « l'expansion ».

" La préoccupation de revenir en arrière n'existe plus mais voir des progrès en ce qui concerne l'ouverture crée espérance et confiance » a-t-il dit, ajoutant qu'à Cuba, l'Eglise catholique vit " une nouvelle relation non seulement avec l'Etat mais également avec le peuple cubain. Cela est possible grâce à un nouveau climat que nous aussi avons pu respirer dans notre pastorale". (source : Apic et Fides)


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