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2 novembre 2011-
L'ASSEMBLÉE DES ÉVÊQUES EN JORDANIE

Le 26 et 27 octobre , les responsables de l'Église catholique de Terre Sainte (Israël, Territoires palestiniens, Chypre, et Jordanie) se sont réunis à Amman en Assemblée plénière. L'occasion de faire un bilan et d’étudier les problèmes courants.

La réunion bi-annuelle des "Ordinaires" de Terre sainte s’est tenue au vicariat latin d’Amman en présence du nonce Apostolique d’Amman, Mgr Giorgio Lingua et de Mgr Antonio Franco, nonce apostolique en Israël et délégué apostolique à Jérusalem . Les évêques des divers rites catholiques orientaux en Israël, Jordanie et dans les territoires palestiniens ont participé à cette rencontre.

L’Assemblée, qui regroupe les chefs des Eglises de Terre sainte, a été créee en 1992. Le Patriarche, président de l’AOCTS, n’a pas pu participer à la rencontre puisqu’il s’était rendu à Assise pour la journée de réflexion, de dialogue et de prière pour la paix et la justice dans le monde à l’invitation du Pape.

Le 26 octobre, l’assemblée a travaillé sur son propre règlement interne et évoqué la participation de délégations officielles ou des représentants de Terre sainte à trois prochains grands rendez-vous de l’Eglise : le Congrès Mondial de Pastorale du tourisme (Mexique - avril 2012), la Rencontre Mondiale des Familles (Milan -juin 2012) et le 50ème Congrès eucharistique International (Dublin – juin 2012).

Deux sujets d’importance ont suivi. Le premier concernait la formation d’une commission épiscopale pour les relations avec le Judaïsme et l’Islam. Mgr Shomali explique qu’il a été décidé d’établir « trois sous-commissions » . En Israël, Mgr Chacour et Mgr Marcuzzo seront en charge du dialogue avec le Judaïsme et l’Islam; pour les Territoires Palestiniens, Mgr Shomali s’occupera des relations avec l’Islam et en Jordanie, il s’agira de Mgr Ayyash et Mgr Sayegh.

Le deuxième dossier touchait à « la pastorale des migrants » qui marque une nouvelle réalité en Terre sainte. Lorsqu’on parle des chrétiens de Terre sainte, on pense rarement aux chrétiens travailleurs étrangers ou réfugiés qui immigrent vers Israël et représentent pourtant une population de plus en plus importante. Ils évoluent pour la plupart dans la société israëlienne donc hébréophone.

De fait, le vicariat de langue hébraïque doit affronter un profond défi pour répondre aux besoins pastoraux de ces catholiques immigrés. De son côté, le Père Herrera-Dias a présenté la situation particulière de Chypre et le Père Raymond Moussali, représentant de l’Eglise chaldéenne a décrit la réalité des réfugiés irakiens en Jordanie. Le site du vicariat hébréophone rapporte que l’assemblée à l’unanimité a exprimé son accord pour intensifier son travail en vue de servir cette nouvelle population de chrétiens en Terre sainte.

Une partie importante de la rencontre a été consacrée à la question des écoles catholiques en Terre sainte afin de discuter d'un « projet éducatif » pour ces écoles et de sa mise en œuvre, comme la formation et l’éducation chrétienne dans les écoles. Sœur Virginie Habib, religieuse de N.D. du Rosaire et le Père Imad Twal, qui venait exprès de Liverpool, étaient invités en tant qu’experts pour présenter une vue général sur les écoles en soulignant leur plan de développement, leur vocation, le rôle des catéchistes, leurs problèmes financiers, et le pourcentage des chrétiens en leur sein. (source : LPJ)

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