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du 3 au 6 novembre 2011 (semaine 44)
 

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6 novembre 2011-
LE FESTIVAL DES MUSIQUES SACRÉES A STRASBOURG

Avec pour
objectif de favoriser le dialogue entre les peuples, Strasbourg associe son nom à un premier festival de musiques sacrées. Un événement où des chants et des mélodies des spiritualités du monde entier trouveront leur place.

" On peut découvrir des religions non par des mots qui peuvent choquer, mais par des sons, plus faciles à intégrer, même s’ils sont parfois étranges", plaide le président du festival, Jean-Louis Hoffet, pasteur à la retraite, également ancien conseiller régional et organisateur de nombreuses autres manifestations culturelles.

L’idée a émergé il y a deux ans. "L’État marocain avait invité une délégation des cultes et d’élus d’Alsace ; l’ancien recteur de la grande mosquée de Strasbourg était devenu important dans l’entourage de Mohammed VI. Ils nous ont parlé du festival de musique sacrée de Fès. Ça a fait tilt", raconte-t-il, convaincu qu’un festival « petit frère » trouverait sa place en Alsace, terre de musique, où le dialogue interreligieux est déjà fécond.

Il réunit une équipe composée de musiciens et représentants des confessions présentes en Alsace et crée l’association « Sacrées journées de Strasbourg ». Ils élaborent la programmation et la moitié des quatorze groupes sont locaux, et l’autre moitié connus à l’étranger, avec un maître mot : la rencontre.

" Nous avons écarté des groupes qui voulaient une soirée à eux. Nous avons voulu qu’ils se suivent sur une même scène, et nous prévoyons deux repas pour qu’ils se rencontrent " relate encore Jean-Louis Hoffet.

Ainsi, les moines bouddhistes tibétains du monastère Rabten Choeling, l’ensemble vocal israélite strasbourgeois Saoudara, le chœur orthodoxe arménien du monastère Saint-Geghard et l’ensemble de derviches tourneurs de Turquie se partageront la soirée à l’église Saint-Thomas.

La venue de l’orchestre arabo-andalou de Fès Abdelkrim Raïs et une exposition croisant les regards d’un photographe strasbourgeois et d’un photographe de Fès,complètent ce festival.

Les organisateurs se sont aussi inspirés et fait aider par les rencontres « Musica Sacra International » de Marktoberdorf en Allemagne, dont l’état d’esprit leur est apparu proche.

Pour cette première édition, les organisateurs ne se livrent à aucun pronostic mais espèrent parvenir à brasser public mélomane et public pratiquant, car "on peut découvrir des religions non par des mots qui peuvent choquer, mais par des sons, plus faciles à intégrer." (source AP)

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