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du 17 au 20 novembre 2011 (semaine 46)
 

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20 novembre 2011-
LA PROMOTION DES CELLULES SOUCHES ADULTES

Les thérapies à partir des cellules souches adultes doivent bénéficier à tous "indépendamment des moyens" financiers, et l’Église y contribuera, a insisté Benoît XVI, en recevant 250 délégués réunis au Vatican pour les promouvoir.

Benoît XVI apporte son soutien à la recherche sur les cellules-souches adultes, mais il est un point sur lequel il a nettement insisté : les deux objectifs -éthiques et sociaux- de ces recherches sur les cellules souches adultes doivent rester indissociables.

Il a demandé que des efforts soient «entrepris pour mettre les fruits de la recherche scientifique à la disposition de tous ceux qui sont fondés à en bénéficier, indépendamment de leurs moyens». Et pense que les «besoins des sans-défense» ne concernent «pas seulement les enfants non encore nés» mais toutes les personnes «qui ne peuvent pas avoir un accès facile aux traitements coûteux».

Les premiers traitements selon ces techniques sont effectivement inabordables pour l'heure et Benoît XVI n'a pas exclu que le réseau mondial des hôpitaux catholiques puisse jouer son rôle pour répandre ces nouvelles thérapies et ainsi «répondre aux besoins des plus pauvres».

Ce faisant, le Pape a récusé, par avance, toute «tentation» d'aller plus vite même pour des motifs sociaux ou pour des objectifs «purement utilitaristes» et «pragmatiques». L'Église «n'entend pas empêcher le progrès scientifique» a-t-il rappelé mais «le progrès médical ne pouvait se faire au prix d'un coût humain inacceptable». Dont Benoît XVI a défini la limite: «On ne peut jamais justifier comme un bénéfice la destruction d'un seul être humain.»

Le Vatican avait réuni durant trois jours des experts de ces thérapies encore mal connues, dont, a souligné lePpape, "le potentiel est très considérable". Elles constituent une alternative aux thérapies à partir de cellules embryonnaires, dont l’emploi implique la destruction d’embryons.

Il a rappelé que l’Église catholique juge acceptable le recours aux cellules souches à partir "des tissus d’un organisme adulte, du sang du cordon ombilical au moment de la naissance, et des fœtus qui sont morts pour des raisons naturelles". (source : VIS)


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