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du 24 au 26 novembre 2011 (semaine 47)
 

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26 novembre 2011- Bénin
L'ESPÉRANCE NOUS OUVRE A LA VIE

Le moment marquant du voyage de Benoît XVI a été le discours qu’il a prononcé à Cotonou, devant les autorités politiques, des personnalités de la société et du monde de la culture, des évêques et des représentants de diverses religions.

Il y a dans ce discours - manifestement pensé et écrit presque intégralement par le Pape - un mot-clé : "espérance". Et ce mot, il l’a appliqué à deux réalités : la vie sociopolitique et économique du continent africain et le dialogue interreligieux.

Le mot "espérance" est très cher au Pape. Il lui a consacré toute une encyclique, "Spe salvi", la plus "sienne" des trois qu’il a publiées jusqu’à présent, écrite de sa main du premier au dernier mot.

Or c’est en particulier à l'Afrique que le Pape, dans ce discours de Cotonou, associe ce mot, au continent qui a connu au siècle dernier la plus étonnante expansion du christianisme et qui pourrait le plus en déterminer l’avenir.

Mais de quelle espérance parle Benoît XVI ? demande Sandro Magister. "Sa réponse, dans le discours de Cotonou, est d’une simplicité inouïe : "Parler de l’espérance, c’est parler de l’avenir et donc de Dieu !".

C’est une simplicité dont il ne s’écarte pas même lorsqu’il se réfère à la vie sociopolitique et économique de l'Afrique :
"L’Église n’apporte aucune solution technique et n’impose aucune solution politique". Simplement "elle accompagne l’État dans sa mission ; elle veut être comme l’âme de ce corps, en lui indiquant inlassablement l’essentiel : Dieu et l’homme.

" Elle désire accomplir, ouvertement et sans crainte, cette tâche immense de celle qui éduque et soigne, et surtout de celle qui prie sans cesse, qui montre où est Dieu et où est l’homme véritable".

Le lendemain, 20 novembre, était le dimanche du Christ-Roi, le dernier de l'année liturgique. Et Benoît XVI a de nouveau affirmé, dans son homélie, que Dieu "règne" par le bois de la croix et pas autrement. Son règne qui "est vraiment une parole d’espérance, puisque le Roi de l’univers s’est fait tout proche de nous, serviteur des plus petits et des plus humbles", pour nous introduire, lui le ressuscité, "dans un monde nouveau, un monde de liberté et de bonheur".

Un monde d'espérance parce qu'il est aussi un monde de dialogue.

Si nous dialoguons, ce ne doit pas être "par faiblesse, mais nous dialoguons parce que nous croyons en Dieu, le créateur et le père de tous les hommes. Dialoguer est une manière supplémentaire d’aimer Dieu et notre prochain dans l'amour de la vérité.

" Avoir de l’espérance, ce n’est pas être ingénu, mais c’est poser un acte de foi en Dieu, Seigneur du temps, Seigneur aussi de notre avenir".

" Quoi de plus beau qu’une main tendue ? Elle a été voulue par Dieu pour offrir et recevoir. Dieu n’a pas voulu qu’elle tue ou qu’elle fasse souffrir, mais qu’elle soigne et qu’elle aide à vivre. À côté du cœur et de l’intelligence, la main peut devenir, elle aussi, un instrument du dialogue. Elle peut faire fleurir l’espérance, surtout lorsque l’intelligence balbutie et que le cœur trébuche".

" La foi vit le présent, mais attend les biens futurs. Dieu est dans notre présent, mais il vient aussi de l’avenir, lieu de l’espérance... Je souhaite que votre foi et votre espérance soient en Dieu." (source : Chiesa)


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