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du 24 au 26 novembre 2011 (semaine 47)
 

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26 novembre 2011-
COMMENT SE POSE AUJOURD'HUI LA QUESTION DE DIEU


A la lumière du magistère de Benoît XVI, le Conseil pontifical pour les laïcs a consacré trois journées à étudier comment les fidèles laïcs vivent leur mission chrétienne dans des milieux souvent hostiles à toute référence à Dieu.

Ces journées avait pour référence le livre d´entretiens de Benoît XVI, "Lumière du monde".

" Que nous enseignent les grands convertis de notre temps ? Comment parler de Dieu aujourd’hui ?", autant de questions qui ont été soulevées et méditées par les membres et les consulteurs du dicastère, en relation avec la vie et les préoccupations des fidèles laïcs au niveau international.

La question de Dieu dans le monde contemporain et la nécessité d’en réaffirmer « l’importance absolue », constitue l’une des grandes priorités de Benoît XVI dans ses enseignements.

Il s’agit d’une question « particulièrement ressentie » par les fidèles laïcs du monde entier, dans la mesure où ils vivent, chaque jour, leur vocation chrétienne dans des milieux qui, de plus en plus, « rejettent toute référence à Dieu, spécialement au Dieu de Jésus-Christ. »

La première journée a été consacrée à l’approfondissement des enseignements du Pape sur cette question, à une analyse socio-culturelle sur « foi et non-croyance » dans le monde contemporain, et au « bien-fondé » de la proposition de foi et de la spécificité du message chrétien.

La deuxième journée a été centrée sur « le terrain commun d’échange entre la croyance et la non-croyance », selon les différentes modalités de conversion, de témoignage sur l’importance de Dieu dans des contextes différents, sur le sens de la reconnaissance de Dieu dans la vie publique et sur l’espace de recherche et de dialogue appelé par Benoît XVI « le Parvis des Gentils ».

Recevant les participants de cette assemblée, le 25 novembre, Benoît XVI a souhaité que les baptisés manifestent une foi personnelle solide : le témoignage personnel de la rencontre de Dieu est en effet le « secret » qui permet la transmission de la foi. " Pour rencontrer Dieu, il faut rencontrer quelqu’un qui l’ait rencontré".

Et la grande responsabilité des fidèles laïcs, c’est de préparer les conditions de cette rencontre, dont les conséquences sociales aussi sont importantes dans l'Église que dans la société. "Parfois, on a travaillé pour que la présence des chrétiens dans le social, dans la politique ou dans l’économie soit plus incisive, et peut-être ne s’est-on pas autant préoccupé de la solidité de leur foi, comme si c’était une donnée acquise une fois pour toutes."

Car, fait observer, Benoît XVI, les chrétiens ne sont pas indemnes des « maladies » du monde, dont ils partagent les « bouleversements », la « désorientation » et les « difficultés ». C’est pourquoi il indique « l’urgence de re-proposer la question de Dieu aussi à l’intérieur du tissu ecclésial ».

La « question de Dieu » a des conséquences dans la vie publique. Et la crise actuelle est provoquée, en premier, non par des questions économiques et financières, mais le rejet de « toute référence à la transcendance » car c’est d’abord une crise du « sens » et des « valeurs ». (source : VIS)


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