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du 1 au 3 décembre 2011 (semaine 48)
 

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3 décembre 2011-
VATICAN II RESTE FIDÈLE AU MAGISTÈRE DE L'ÉGLISE


Les récentes réponses du supérieur de la FSSPX pouvaient prêter à double interprétation. Mgr Ocariz, l´un des experts ayant participé aux discussions doctrinales avec Mgr Fellay, lui dit avec clarté et précision le sens authentique de Vatican II.

Dans un article paru le 2 décembre 2011 dans les colonnes de "L´Osservatore Romano", Mgr Fernando Ocariz affirme que les "nouveautés enseignées par le Concile Vatican II ne contredisent en rien, sur le plan doctrinal, l´ensemble du magistère de l´Eglise".

A Mgr Bernard Fellay qui parle de divergences du Concile avec le Magistère traditionnel de l'Église, et en tire la conclusion : " Nous n'oublions pas que ce sont bien des divergences doctrinales qui sont à l'origine du différend entre Rome et nous, depuis 40 ans." Elles montrent par conséquent pourquoi l'adhésion au Concile est problématique. Ce qui est un premier pas essentiel." Mgr Ocariz lui répond : " Vatican II est resté fidèle au magistère de l´Eglise."

" Les précisions que nous obtiendrons ou pas, déclare Mgr Fellay, auront le mérite non négligeable de faire mieux apparaître où sont les difficultés et où sont les solutions. C'est bien cet esprit qui a constamment guidé nos entretiens théologiques de ces deux dernières années.

" Une interprétation authentique des textes conciliaires ne peut être faite que par le magistère de l´Eglise", estime Mgr Fernando Ocariz.

Le théologien espagnol, spécialiste de la liberté religieuse, y évoque les "lumières et les ombres" concernant la réception et l´application de l´assise conciliaire. Il rappelle la nature de l´adhésion intellectuelle qui est due aux enseignements du Concile, sur la continuité de certains enseignements conciliaires avec les enseignements précédents du magistère de l´Eglise.

Mgr Ocariz souligne que si le Concile avait une "visée pastorale", celui-ci n´en était pas moins "doctrinal". Le Concile n´a défini aucun dogme mais dans le même temps ses enseignements ont été marqués par "un charisme de vérité" et "pourvus de l´autorité du Christ".

"Refuser cela à l´ensemble de l´épiscopat réuni ´cum Petro et sub Petro´ pour apporter un enseignement à l´Eglise universelle serait nier une partie de l´essence même de l´Eglise", conclut-il.

Les nouveautés enseignées par Vatican II, même si elles n´ont pas encore été formulées par le magistère, ne contredisent pas les documents magistériels précédents sur le plan doctrinal. Or ces "nouveautés" conciliaires sont celles que réfutent les fidèles traditionalistes, soit la collégialité épiscopale, la liberté religieuse, l´oecuménisme et le dialogue interreligieux.

Et de lancer cet appel à la FSPPX :" En examinant le Magistère de ces Papes (Jean XXIII, Paul VI, Jean-Paul II, Benoît XVI. ndlr) et l’adhésion que lui a donnée l’épiscopat, une éventuelle situation de difficulté devrait se changer en une adhésion sereine et joyeuse au Magistère, interprète authentique de la doctrine de la foi. Cela devrait être possible et souhaitable. (source : Osservatore Romano)

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