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du 4 au 8 décembre 2011 (semaine 49)
 

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8 décembre 2011-
BENOÎT XVI ET L'ORGANISATION INTERNATIONALE DES MIGRANTS


Le 4 décembre,
au terme de l'Angelus, le Pape ajoutait à sa méditation : " Je confie au Seigneur ceux qui, souvent contre leur gré, doivent quitter leur pays ou sont dépourvus de nationalité. J’encourage la solidarité à leur égard."

" On célébrera ces prochains jours à Genève et dans d’autres villes, le 50e anniversaire de l’institution de l’Organisation mondiale des migrations, le 60e [anniversaire] de la Convention sur le statut des réfugiés et le 50e [anniversaire] de la Convention sur la réduction des cas d'apatridie.

" Je confie au Seigneur ceux qui, souvent contre leur gré, doivent quitter leur pays ou sont dépourvus de nationalité. J’encourage la solidarité à leur égard, et je prie pour tous ceux qui se prodiguent pour protéger et assister ces frères dans des situations d’urgence, en s’exposant à de lourdes fatigues et aux dangers."

Depuis le 5 décembre, le Saint-Siège est État -membre de l'Organisation mondiale pour les migrations, après que sa demande ait été acceptée en session plénière. Instituée en 1951 avec siège à Genève, l'OIM veille aux conditions des migrants.

Elle compte plus de 130 États membres et une centaine d'observateurs, États ou Ong internationales. Interviewé par Radio Vatican, Mgr. Silvano Maria Tomasi, Observateur permanent près les institutions de l'ONU à Genève, a souligné l'importance de la présence du Saint-Siège alors qu'on assiste à l'accroissement continuel du nombre des migrants et des réfugiés de par le monde.

Ainsi pourra-t-il mieux "participer aux efforts de la communauté internationale en apportant son point de vue spécifique, une voie éthique dans l'interprétation des nouveaux phénomènes migratoires...et non seulement politique, qui réponde aux besoins humains des personnes en déplacement de par le monde".

Puis il a rappelé que l'Eglise est toujours en première ligne pour l'assistance aux migrants et aux réfugiés, grâce à un vaste réseau d'organisations qui permet de rendre plus efficace les structures internationales. Celles-ci sont "au service complet des gens quelque soient leur foi, leur origine ou leur statut légal. Seule compte la dignité de la personne, souvent menacée dans ce type de situations marginales de passage d'un pays à un autre à la recherche de travail ou tout simplement de survie". La lecture morale de l'Eglise, a ajouté Mgr. Tomasi renforce la défense de la personne et de la dignité humaine. (source : VIS)


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