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11 décembre 2011- Mexique
IL NOUS FAUT RÉSOUDRE LES VRAIS PROBLÈMES

" Que cesse " l’effervescence » politique préélectorale et que soient affrontées de manière responsable les urgences nationales qui sont fort éloignées de la soif effrénée de pouvoir de certains", demandent les évêques aux politiques.

Cette demande s'adresse à toutes les institutions politiques du pays afin que soient résolus les vrais problèmes dont l’indifférence et le mépris pour les migrants. "La spirale croissante de la violence, la crise qui continue à générer de nombreux pauvres et la corruption, qui fait du Mexique un lieu de mort pour les migrants tant mexicains que provenant d’Amérique centrale."

Dans son organe officiel d’information, « Desde la Fe », le diocèse de Mexico critique durement le fait que les dirigeants et le monde politique, les media et l’opinion publique en général se dédient presque uniquement à des thèmes banals par rapport à ce que sont les véritables problèmes nationaux.

En particulier, il se plaint de " l’indolence, de l’indifférence et de ce qui semble être du mépris de la part des hommes politiques envers les migrants. Ils sont tous davantage engagés dans la sauvegarde de leurs intérêts personnels que dans la résolution du calvaire que vivent nos frères mexicains chez notre voisin du nord."

Le monde politique est parvenu à éviter complètement ce thème clef dans le débat public. Cette indolence a permis, comme jamais auparavant aux Etats-Unis, de promulguer l’une après l’autre des lois contre la dignité des migrants et leurs droits fondamentaux, « sans que notre gouvernement ne manifeste une réaction ferme à l’encontre de l’attitude arrogante, xénophobe et raciste des États-Unis."

" La réforme des migrations approuvée au Mexique ne doit pas demeurer lettre morte. Le gouvernement fédéral lui-même doit garantir la mise en œuvre de la loi qui protège nos frères d’Amérique centrale et ainsi mettre fin à la corruption et à la violence qui tuent chaque jour des innocents qui cherchent seulement un travail et une vie digne de l’appellation d’humaine." (source : Fides)

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