Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
FlashPress - Infocatho
du 9 au 11 décembre 2011 (semaine 49)
 

-
11 décembre 2011- France
AUTOUR DE LA SAINTE COURONNE D'ÉPINES

P
lus de 7 500 personnes se sont retrouvées à Notre-Dame de Paris, et des centaines d'autres sur le parvis pour une veillée de prière, une méditation de la Passion du Christ et la vénération de la sainte couronne d’épines.

Au 8 décembre, au soir de la célébration de la fête de l'Immaculée-Conception, elles protestaient ainsi contre la pièce de Roberto Garcia, « Golgota Picnic », qui était jouée le même soir au Théâtre du Rond-Point, à Paris.

Pendant deux heures, des chants et des lectures du récit de la passion de Jésus accompagnaient les prières des fidèles, certains à genoux, d’autres assistant à la célébration depuis le parvis, faute de place à l’intérieur.

Dans une ambiance de recueillement, une invitation est faite au cours de la veillée pour ceux qui réussissent à accéder à l’autel, à vénérer la couronne d’épines ainsi qu’une relique de la croix. Une opposition symbolique à l'injure faite au Christ par la pièce de Rodrigo Garcia qui se jouait au même moment au Théâtre du Rond-Point.

" Nous sommes ici car nous ne pouvons pas supporter que quelqu’un qui nous aime, Jésus-Christ, soit piétiné, murmure Michel, la soixantaine. En tant que chrétiens, nous avons le devoir de dire que ça nous insupporte. Nous le disons ce soir avec sérénité, calme, sans violence."

" Certaines personnes contestent le Christ, son message et même l’Église. Tout ça peut se comprendre. Il est bien qu’en réponse nous manifestions notre foi et notre amour pour Lui ", conclut Michel.

Aucun des fidèles présent ne se dit favorable à l’action parfois violente de "Civitas" et d’autres mouvements intégristes. Leur action, proche de la mouvance d’extrême droite, est vue comme « politique » par Mgr Éric de Moulins-Beaufort, évêque auxiliaire de Paris.

Le même soir, vers 22 heures, une « procession de réparation » venue de l’église Saint-Nicolas du Chardonnet, occupée depuis 1977 par les lefebvristes de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X (FSSPX), était arrivée à proximité du Théâtre du Rond-Point.

Rassemblant 500 fidèles selon les organisateurs, elle s’est conclue par un discours très musclé de l’abbé Régis de Cacqueray, supérieur du district de France de la FSSPX, qui a dénoncé une pièce « satanique » et prononcé ensuite une prière d’exorcisme. (source : AP)


Retour aux dépêches
retour à la page d'accueil