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du 16 au 18 décembre 2011 (semaine 50)
 

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18 décembre 2011-
LE DIALOGUE DANS DES SITUATIONS CONCRÈTES

Essayer de trouver ensemble la réponse à un besoin concret est la voie pratique qui réussit à surmonter les barrières entre les États, les religions et les peuples et qui favorise inévitablement la rencontre et porte beaucoup de fruits.

Et ce parcours et cette rencontre sont à prendre au sens littéral, dans le parcours du congrès qui s’est tenu à Istanbul le 2 décembr en est la preuve.

Organisé par un projet européen (COST-ACTION FA0807), il portait sur les maladies qui frappent l’amandier et le pêcher, maladies qui sont étudiées depuis longtemps au Liban dans le cadre d’une collaboration entre les Universités de Milan et de Turin, qu'elles soient chrétiennes ou musulmanes, le Ministère de l’agriculture libanais, plusieurs universités libanaises et l’organisation internationale AVSI.

Ce projet d’étude, financé initialement par la Coopération italienne et le Liban s’est progressivement étendu jusqu’à inclure d’autres nations de la Méditerranée. Initié pour étudier la manière de vaincre les maladies qui dévastent pesamment l’agriculture libanaise et celle d’autres pays méditerranéens, le travail d’équipe a pris la forme d’un défi multiforme : un défi technique pour les chercheurs, un défi social et économique pour les promoteurs de la qualité de la vie des agriculteurs et des consommateurs, un défi écologique pour ceux qui agissent afin de favoriser l’équilibre du paysage et de la biodiversité.

Le travail qui a précédé le congrès d’Istanbul a vu s’établir une étroite interaction entre le monde de la recherche et celui de la coopération au développement : des dizaines de techniciens et de chercheurs ont travaillé ensemble afin de comprendre l’extension de la maladie et de trouver des instruments pour prévenir l’épidémie et des réponses pour les agriculteurs.

Grâce à un partenariat scientifique fructueux entre les institutions de recherche libanaises (American University of Beirut, Lebanese agricoltural research institut, Université Saint-Esprit de Kaslik et Lebanese University) et italiennes (Université de Milan et Université de Turin), le projet a impliqué des centaines de fruiticulteurs, et il a examiné périodiquement presque mille vergers répartis dans des centaines de villages libanais. (source : Oasis)


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