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du 19 au 21 décembre 2011 (semaine 51)
 

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21 décembre 2011- Indonésie
ILS NE POURRONT PAS CÉLÉBRER LES FÊTES DE NOËL

Une entente entre autorités civiles et groupes extrémistes islamiques, fait que les fidèles catholiques de l'église de Saint Jean Baptiste de Parung, au sud de Djakarta, ne pourront pas célébrer la Messe de Noël.

Un rassemblement d'extrémistes islamiques a fait son apparition depuis quelques jours dans les environs de l'église. Une banderole indique, de manière menaçante : « Nous, peuple musulman de Parung, soutenons et appliquerons le Décret du Régent n° 453.2/556 qui ordonne de mettre un terme aux activités de l'église catholique de Saint Jean Baptiste ».

La Régence de Bogor
, l'unité administrative a émis une ordonnance qui "interdit aux chrétiens toute activité religieuse publique" et, de facto, empêche donc aux chrétiens de célébrer Noël, pour « motifs de sécurité ».

Les célébrations de Noël ainsi que toute manifestation publique de culte seront également interdites à « l'
Église chrétienne indonésienne » Gereja Kristen Indonesia, (GKI) de Bogor.

Le P
. Emmanuel Harjito, Directeur national des OEuvres pontificales missionnaires (OPM) en Indonésie explique que " La zone ouest de Java est en agitation du fait de la présence des militants de 'l'Islamic Defenders Front (FPI)'. Au cours de 2011, pour de nombreuses communautés chrétiennes de la zone, le droit au culte et à pratiquer leur foi a été fortement limité voire nié."

Des groupes extrémistes, petits mais puissants, désireraient une nation seulement islamique et imposer la charia. Mais ceci va à l'encontre de la Constitution, du Pancasila (les cinq principes de base du pays) et du pluralisme qui est une caractéristique fondatrice de l'Indonésie.

Les autorités ont l'obligation de les arrêter mais parfois cela n'est pas le cas
. La seule voie qui peut être entreprise afin de tenter de surmonter le problème est celle du dialogue et d'une interaction entre les responsables chrétiens et musulmans afin
de faire renoncer les extrémistes à leurs intentions", déclare le P. Harjito. (source : Fides)

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