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du 22 au 24 décembre 2011 (semaine 51)
 

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24 décembre 2011- FSSPX
CETTE ATMOSPHÈRE LIBÉRALE QUI EMPESTE L'ÉGLISE

Dans sa dernière Lettre aux amis et bienfaiteurs , Mgr Bernard Fellay, supérieur général de la Fraternité Saint-Pie-X (FSSPX), se garde bien de divulguer la teneur de la réponse faite par la Fraternité aux propositions romaines, et qui vient d’être reçue à Rome.

Celles-ci avaient formulées le 14 septembre dernier par le cardinal William Levada, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi,

La Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X a récemment transmis à Rome cette documentation en réponse au préambule doctrinal soumis par la Commission ‘Ecclesia Dei´. Mgr Bernard Fellay, est revenu, le 21 décembre, sur les raisons pour lesquelles leurs "relations avec Rome sont difficiles".

Le ton de cette lettre bisannuelle montre clairement que, malgré deux années de discussions doctrinales entre les intégristes et la Congrégation pour la doctrine de la foi, les points d’achoppement entre Rome et Écône demeurent ceux qui s’étaient fait jour il y a plus de 40 ans, au lendemain du concile Vatican II : la liberté religieuse, l’œcuménisme et la collégialité. Trois points qui sont, aux dires de Mgr Fellay, « au cœur de la crise qui secoue l’Église ».

Il regrette le rejet actuel de la royauté du Christ et la perte de la foi en sa divinité dus à trois "concessions" faites par les chrétiens, essentiellement avec le Concile Vatican II.

Tout d´abord, "le droit à la liberté religieuse, tel qu´il est proclamé à Vatican II", qui met "sur un pied d´égalité le vrai et le faux". Ensuite "la pratique de l´oecuménisme", qui a fait perdre leur fierté aux chrétiens rendus "pusillanimes" et "mous" par leurs chefs. Enfin, "la diminution de l´autorité" constitue la 3e "pierre d´achoppement" entre le Saint-Siège et les lefebvristes, qui condamnent particulièrement les abus permis par "la parodie parlementaire des conférences épiscopales".

"Tant que l´on ne voudra pas quitter cet air libéral qui empeste l´Eglise, celle-ci continuera de dépérir", prévient Mgr Fellay, avant de conclure: "c´est à cause de cette douloureuse réalité que nos relations avec Rome sont difficiles". (source : Apic)


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