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24 décembre 2011-
UNIFIER LA DATE DE PÂQUES, PACIFIER LA TERRE SAINTE

Les chrétiens de Terre sainte ont l'intention d'unifier la date de la fête de Pâques, a indiqué le Patriarche latin de Jérusalem, Mgr Fouad Twal, dans son traditionnel message de Noël, lors d'une conférence de presse qu'il a tenue à Jérusalem.

" Sur l'invitation du Synode pour le Moyen-Orient, nous avons l'intention d'unifier la date de la fête de Pâques. Nous le faisons, portés par le désir de notre Seigneur et la volonté unanime du peuple chrétien de la Terre Sainte", a expliqué Mgr Twal.

" Notre récente réunion du Conseil des Eglises du Moyen-Orient à Chypre a souligné la bonne volonté des quatre familles: catholiques, réformés, orthodoxes orientaux et orthodoxes pour plus de collaboration et d'efforts envers notre unité", a-t-il ajouté.

Les dénominations chrétiennes de Terre sainte célèbrent la fête de Pâques, la plus importante fête chrétienne qui marque la résurrection du Christ, à des dates différentes, symbole tangible de leur division.

Dans cette conférence de presse, Mgr Twal, est également revenu sur le "Printemps arabe" et la situation des chrétiens dans la région.

" J'ai toujours défendu le changement pour plus de démocratie et de liberté. J'ai même souhaité à plusieurs reprises que les chrétiens ne s'excluent pas de ces mouvements. Ceci dit, je souhaite ardemment que soient respectés les droits de l'Homme et la dignité de chacun".

" Je souhaite que les autorités compétentes puissent tout mettre en oeuvre pour calmer les esprits sans violence et protéger les minorités qui sont partie intégrante de ces peuples. Il faut profiter de ce temps pour construire une nouvelle société basée sur une citoyenneté égale pour tous", a plaidé le patriarche.

Evoquant la question palestinienne et la demande d'adhésion d'un Etat de Palestine à l'ONU, il a souhaité une paix juste et globale pour en finir avec le conflit israélo-palestinien.

" Nous adhérons à la position prise par le Saint Siège qui est claire et nette sur la solution des deux Etats avec une sécurité et des frontières internationalement reconnues".

" Le chemin est engagé, mais le processus est encore long. Je crois fermement et toujours que la négociation est le meilleur moyen pour résoudre le conflit", a estimé le Patriarche. (source : LPJ)

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