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du 26 au 31 décembre 2011 (semaine 52)
 

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31 décembre 2011- Terre Sainte
LA FIN DE LA VIOLENCE ET DE L'INJUSTICE

Dans ses déclarations comme dans son homélie de Noël, devant des miliers de pèlerins, le patriarche latin Mgr Fouad Twal a demandé la fin de la violence et de l´injustice et le droit des Palestiniens à leur propre Etat.

Des milliers de pèlerins se sont massés dans les rues de Bethléem à l´occasion de la veillée de Noël. Le patriarche latin de Jérusalem Fouad Twal, célébrant la messe de minuit en l´église Sainte-Catherine, à côté de la basilique de la Nativité, en présence du président de l´Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, et du maire de Bethléem Victor Batarseh, a souligné à cette occasion que le processus de paix israélo-palestinien "a échoué".

Ce processus de paix avait laissé "le goût amer de promesses non tenues et un sentiment de méfiance", a lancé un appel pour que soit mis un terme à la violence et à l´injustice.

Dans son homélie du 25 décembre, Mgr Fouad Twal a réclamé "la paix, la stabilité et la sécurité pour tout le Moyen-Orient". Il a remercié expressément le président Abbas pour "ses efforts incessants pour obtenir une paix juste au Moyen-Orient, dont le fer de lance est la création d´un Etat palestinien".

Parlant du "printemps arabe", le patriarche latin de Jérusalem appelé les fidèles à prier "pour le retour au calme et la réconciliation" en Syrie, en Egypte, en Irak et en Afrique du Nord.

Dans son traditionnel message de Noël, mercredi 21 décembre, Mgr Fouad Twal avait prôné, pour Israël et la Palestine, la solution de deux Etats "avec une sécurité et des frontières internationalement reconnues".

"Préoccupé" par le sort des chrétiens d´Orient, il avait souhaité que les autorités puissent tout mettre en oeuvre pour calmer les esprits sans violence et protéger les minorités qui sont partie intégrante de ces peuples.

Les transformations radicales qui affectent les régions du Proche et du Moyen-Orient ont "un impact sur notre présent et notre avenir et nous ne pouvons pas n´être que de simples spectateurs".

Cette année, près de 500 fidèles appartenant à la petite minorité chrétienne de Gaza (environ 3.000 personnes) avaient été autorisés à passer les impressionnants barrages qui séparent les territoires palestiniens d´Israël pour se rendre à Bethléem.

Pour se rendre cette année à Bethléem, la ville qui a vu la naissance du Christ, certains pèlerins avaient fait le déplacement à pied de la vieille ville de Jérusalem, distante de 13 kilomètres, passant par le mur de huit mètres de hauteur qui encercle la ville qui ne compte aujourd´hui plus qu´un tiers de chrétiens. (source : Apic)

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