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du 5 au 8 janvier 2012 (semaine 01)
 

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8 janvier 2012 -
ALARME POUR LES POPULATIONS DU SAHEL


Onze millions de personnes risquent de mourir de fainm dans la zone subsaharienne,
de l'océan Atlantique à la Corne de l'Afrique,et en particulier la Mauritanie, le Sénégal, la Gambie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad.

" Ces
pays ont toujours été en difficulté en ces domaines, mais la situation devient actuellement plus difficiles à cause du manque d'eau, et spécialement manque de pluie. D'où des cultures et des récoltes difficiles et des récoltes déficitaires cette année.

" Nous connaîtrons une situation critique dans les prochains mois" , a fait savoir, sur Radio Vatican, Mgr. Giampietro Dal Toso, secrétaire de la Fondation Jean-Paul II pour le Sahel au Conseil pontifical Cor Unum, allant jusqu'à la famine de plusieurs millions de personnes.

C'est une crise qui a des racines profondes. Dans les années quatre-vingts Jean-Paul II s'est rendu dans le Sahel, dans ces pays les plus pauvres du monde. Devant une telle situation, il s'adressa au monde dans son homélie prononcée le 10 mai 1980, sur le parvis de la cathédrale de Ouagadougou en Haute Volta.

" Et c'est alors qu'il décida de créer la «Fondation Jean Paul II pour le Sahel". "Grâce à quoi l'Église est à la tête de cette action."

"
Dans l’évangile que nous avons écouté ensemble, avait dit alors Jean-Paul II. Jésus nous a parlé de la soif et de l’eau. Il s’était arrêté auprès d’un puits, un puits profond, que le patriarche Jacob avait creusé avec beaucoup de peine pour sa famille et pour ses troupeaux. C’est là que l’on venait puiser. C’est là que Jésus rencontra une femme de Samarie.

... " En méditant l’Evangile, nous ne pouvons oublier que, si les gens de Samarie sont rentrés chez eux portant dans leur cœur la parole de salut, l’eau qui jaillit pour la vie éternelle, ils ont continué aussi à venir puiser l’eau nécessaire pour la vie de leurs corps. Les hommes ont soif d’amour, de charité fraternelle, mais il y a aussi des peuples entiers qui ont soif de l’eau nécessaire à leur vie, dans des circonstances particulières qui sont présentes à mon esprit, maintenant que je me trouve parmi vous, dans cette terre de Haute-Volta, dans cette zone du Sahel. Si le problème de la désertification progressive se pose aussi en d’autres régions du globe, les souffrances des peuples du Sahel dont le monde a été témoin m’invitent à en parler ici."

Le secrétaire de la Fondation Jean-Paul II pour le Sahel vient de rentrer d'une visite au Burkina Faso, en décembre. " Je peux vous dire que la situation varie évidemment d'un pays à pays. Certes il y a une attention internationale à ces pays ou, du moins pour certains. En effet, il y a des pays qui sont plus stables et moins stables que d'autres politiquement."

" Il est plus facile ou plus difficile d'intervenir dans ces situations. L'Église y est attentive et notre Fondation a apporté son soutien en 2010 pour près de deux millions de dollars dans 176 projets d'aide. Ceci est un exemple de l'énorme engagement des associations de l'Eglise, des "Caritas" et des diverses ONG."

"Par leur présence et leur action, des problèmes structurels ont été résolus mais leur solution exige du temps. Et c'est pourquoi nous alertons la communauté internationale, avant qu'il ne soit trop tard pour la vie de nombreuses personnes ...(source : Radio Vatican)


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