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du 5 au 8 janvier 2012 (semaine 01)
 

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8 janvier 2012 -
CATHOLIQUES ET LUTHÉRIENS FÊTERONT ENSEMBLE LA RÉFORME


Le Saint-Siège et la Fédération luthérienne mondiale ont créé une commission commune en vue du 500ème anniversaire de la Réforme, qui sera célébré en 2017, annonce le président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens.

L’objectif, selon le cardinal Koch, est d’aboutir à la « guérison de la mémoire » entre les deux Églises. « Un document commun sera publié dans lequel nous tenterons d’exprimer les regards que nous pouvons porter en commun sur la réforme, tant positifs que négatifs », a ajouté le cardinal qui était interrogé par la télévision allemande "Deutsche Welle."

En août dernier, juste avant le voyage de Benoît XVI en Allemagne, le cardinal Koch avait expliqué qu’il serait important, à cette occasion, de rappeler que l’événement de la Réforme s’inscrit dans une histoire de 2000 ans, dont 1500 de vie commune, catholiques et protestants devant donc aussi reconnaître mutuellement leurs fautes.

" Sans un travail commun de mémoire, sans une réconciliation au sujet des événements douloureux, sans une reconnaissance de culpabilité des deux côtés, il n’est à mon avis pas possible de comprendre la Réforme", a-t-il déclaré en saluant l’œuvre réalisée par Jean-Paul II dans le sens « de la reconnaissance par l’Église catholique de sa part de responsabilité dans le schisme ».

Il a souligné que la Réforme avait aussi permis une impulsion importante à un retour à la Parole de Dieu et à la place centrale de l’Écriture Sainte dans la vie de l’Église, relevant aussi que la division de l’Église n’était pas l’intention de Luther : le réformateur voulait le renouvellement de toute l’Église mais pas une nouvelle Église. La création de nouvelles Églises ne peut pas être vue comme une « réussite » de la Réforme, selon le cardinal Koch.

La naissance de la Réforme luthérienne est traditionnellement datée au 31 octobre 1517, quand le moine augustin allemand Martin Luther a placardé sur les portes de la chapelle du château de Wittemberg ses 95 thèses condamnant violemment la vente d’indulgences en pratique dans l’Église catholique. (source : AP)


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