-
8 janvier 2012 -
L'AVENIR DU CENTRE CATHOLIQUE AUPRÈS DE L'UNESCO

Le CCIC, le Centre catholique international de Coopération avec l'UNESCO, vient d'être reconnu officiellement par cette instance comme partenaire. Le 30 janvier, le CCIC doit y déterminer le développement ou l'avenir de ses activités.

Malgré les difficultés, dont les difficultés financières, qu'il rencontre pour les maintenir, les représentants des ONG, membres du CCIC qui en sont partie prenante, considèrent qu'elles doivent en assurer l'avenir en lien avec les instances internationales concernées, en particulier dans les domaines culturels qui sont sa spécificité depuis juillet 1946.

C'est en effet à cette date que, pour répondre à la création de l’UNESCO le 16 novembre 1945, Jean Larnaud (il avait 19 ans) crée le Comité catholique international de coordination auprès de l’UNESCO. Il y est incité par le Nonce Apostolique, qui deviendra le Pape Jean XXIII et par l'abbé Jean Rupp, qui deviendra évêque Monaco, nonce en Irak et au Koweit puis official à la Secrétairerie d'État..

Dès ses débuts, le rôle du CCIC fut de permettre à l’Eglise et aux milieux catholiques de mieux suivre les travaux de l’UNESCO. " L'action de Jean Larnaud fut décisive pour le lancement et l’orientation de la Conférence des Organisations Catholiques Internationales. Il a collaboré étroitement avec le Comité Permanent des Congrès Internationaux pour l’Apostolat des Laïcs et fut l’un des principaux acteurs de la phase dite de ‘promotion du laïcat’" , a déclaré le Président du Conseil Pontifical pour les Laïcs, Mgr Stanislas Rylko, qui ajoutait, " Jean est l'un de ceux qui furent à l'origine de notre Conseil pontifical."

Pour cela, Jean Larnaud entretenait des rapports privilégiés avec le Nonce Apostolique,Mgr Angelo Roncalli, et c'est tout naturellement que le Pape Jean XXIII pensa à lui comme un des tout premiers auditeurs laïcs du Concile Vatican II.

De par son expérience et son audience auprès des organismes culturels internationaux, le CCIC, lors de sa prochaine assemblée souhaite poursuivre son engagement qui est d’une grande importance, à cause des questions que se posent les hommes dans des sociétés aujourd'hui en rapide évolution.

Dans le respect des convictions qui s’expriment en ces enceintes internationales, véritables "Parvis des Gentils", il revient à ces laïcs de témoigner de la pensée de l’Eglise sur l’homme, ainsi que sur le sens de son existence et de sa destinée. (source : CCIC)

Retour aux dépêches
retour à la page d'accueil