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du 1 au 4 janvier 2012 (semaine 01)
 

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4 janvier 2012-
L'
ÉVANGILE ET LE SACREMENT DES MALADES

Le message du Pape pour la prochaine Journée mondiale du malade a pour titre la phrase de Jésus au lépreux qui le remerciait de sa guérison: "Relève-toi et va. Ta foi t'a sauvé", et pour thème le sacrement de l'onction des malades.


Cette journée est fixée au 11 février, en la fête de Notre Dame de Lourdes. Dans ce Message pour la 20e Journée mondiale du malade, Benoît XVI souhaite que le sacrement de l’onction des malades retrouve la « considération » qu’il mérite. Il a été publié le 3 janvier 2012 par le Saint-Siège.

" Le sacrement de l’onction des malades mérite aujourd’hui davantage de considération, tant dans la réflexion théologique que dans l’action pastorale auprès des malades, estime Benoît XVI. Il ne doit pas être considéré comme un sacrement mineur par rapport aux autres".

" Le Christ s'est penché sur les souffrances matérielles et spirituelles de l'homme pour le guérir. Je voudrais mettre l'accent sur les sacrements de guérison, c'est à dire sur le sacrement de la réconciliation et sur celui de l'onction des malades, qui culminent naturellement dans la communion eucharistique.

... "La rencontre de Jésus avec les dix lépreux, décrite dans l'Evangile de Luc...permet de prendre conscience de l'importance de la foi pour ceux qui, souffrants et malades, se rapprochent du Seigneur. Grâce à cette rencontre ils peuvent constater que celui qui croit n'est jamais seul. En effet Dieu, par son Fils, ne nous abandonne pas à nos angoisses et souffrances mais il nous est proche et il nous aide à les porter, il souhaite guérir notre coeur en profondeur".

" Celui qui, dans la souffrance et la maladie, invoque le Seigneur peut être sûr que Son amour ne l'abandonnera jamais et que l'amour de l'Eglise, qui prolonge dans le temps ses oeuvres salvifiques, ne manquera pas non plus. La guérison physique, expression du salut le plus profond, révèle ainsi l'importance que l'homme, compris dans son intégrité d'âme et de corps, acquiert aux yeux du Seigneur.

... " Le sacrement de la réconciliation "nous rend à la grâce de Dieu et nous unit à lui dans une profonde amitié... Dieu, riche en miséricorde, comme le père de la parabole évangélique, ne ferme son coeur à aucun de ses fils, mais il les attend, il les cherche.Le moment de la souffrance, au cours duquel pourrait naître la tentation de s'abandonner au découragement et au désespoir, peut ainsi se transformer en temps de grâce pour rentrer en soi-même.

" Et, comme le fils prodigue de la parabole, de réfléchir sur sa vie, en reconnaissant erreurs et échecs, de ressentir la nostalgie de l'union au Père et de parcourir à nouveau le chemin vers sa demeure. Lui, dans son grand amour, toujours et de toute façon, veille sur notre existence et il nous attend pour offrir à chaque fils qui rentre chez lui, le don de la pleine réconciliation et de la joie".

..." L'attention et le soin pastoral pour les malades sont d'une part le signe de la tendresse de Dieu pour qui est souffrant, et d'autre part ils portent bénéfice aux prêtres et à toute la communauté chrétienne dans la conscience que quand une chose est faite au plus petit, elle est faite à Jésus".

Les sacrements de guérison "sont des moyens précieux de la grâce de Dieu qui aident le malade à se conformer au mystère de la mort et résurrection du Christ. En plus de ces deux sacrements, je voudrais insister sur l'importance de l'Eucharistie. Reçue pendant la maladie, elle contribue de manière particulière à mettre en oeuvre cette transformation, associant celui qui se nourrit du corps et du sang de Jésus au don de sa personne qu'Il a fait au Père pour le salut de tous.

" Que toute la communauté ecclésiale, et la communauté paroissiale en particulier, fasse qu'on s'approche fréquemment de la communion, et plus particulièrement pour qui, pour raison de santé ou de vieillesse, ne peut se rendre à l'église... L'Eucharistie, surtout en tant que viatique, est, selon la définition d'Ignace d'Antioche, médicament d'immortalité, antidote à la mort, sacrement du passage de la mort à la vie, de ce monde au Père...".

" A tous ceux qui travaillent dans le monde de la santé, comme pour les familles qui voient le visage souffrant de Jésus parmi les leurs, je renouvelle ma reconnaissance et celle de l'Eglise.

" Marie, mère de miséricorde et santé des malades, ...accompagnez et renforcez la foi et l'espérance de chaque personne malade et souffrante sur le chemin de la guérison des plaies du corps et de l'esprit... Je vous assure tous de mes prières, alors que je vous adresse une bénédiction apostolique toute spéciale". (source : VIS)                           

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