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du 12 au 15 janvier 2012 (semaine 02)
 

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15 janvier 2012 -
POUR RÉFLÉCHIR SUR QUELQUES DOSSIERS

Le P. Serge-Thomas Bonino, religieux dominicain de la Province de Toulouse et théologien thomiste, vient d'être nommé secrétaire de la Commission théologique internationale, où il va coordonner le travail de 30 théologiens du monde entier.

La Commission théologique internationale est chargé d’organiser et coordonner les travaux des 30 théologiens qui travaillent sur des sujets fixés par le pape. Le P. Bonino normalien philosophe est, depuis 1991, directeur de la "Revue thomiste". Il a fait sa thèse de théologie et sa thèse de philosophie sur saint Thomas à l'université suisse de Fribourg. Il a fondé à Toulouse l’Institut Saint-Thomasd’Aquin.

Il n’entend pas faire du thomisme une idéologie, pas plus qu’une forteresse assiégée, persuadé que, dans une société largement détachée, même culturellement, du christianisme, « il y a une place pour une quête de sagesse spirituelle chrétienne que le thomisme peut en partie combler » .

Dans cette confrontation régulière avec des théologiens de tous pays et toute culture, le nouveau secrétaire général va donc s’attacher à organiser le travail de la commission sur les deux sujets proposés à leur réflexion par le Pape pour les années à venir.

En premier lieu, le monothéisme, pour, explique le P. Bonino, chercher à répondre aux critiques du monde athée, selon qui un Dieu unique serait forcément source de violence et d’absolutisme. Autre chantier au programme des théologiens, une analyse des fondements théologiques de la doctrine sociale, qui voudrait, explique-t-il encore, « enraciner la doctrine sociale dans une théologie proprement chrétienne, et réfuter ceux qui n’y voient qu’une idéologie ».

En 2004-2005, il siégea dans la commission présidée par le cardinal Joseph Ratzinger en tant que préfet de la Doctrine de la foi.

La Commission théologique internationale veut contribuer au débat sur la recherche dl'éthique universelle et combattre la séparation croissante entre l'ordre éthique d'un côté et l'ordre économique, social, juridique et politique de l'autre. Elle signale deux alternatives à l'époque actuelle : ou la mondialisation avance « plus ou moins régulée par un cadre juridique purement positif, incapable d'endiguer à long terme l'arbitrage et le droit du plus fort. Ou bien les hommes prennent en main le processus pour l'orienter en fonction de finalité proprement humaines ».

Elle a été créée par Paul VI en 1969, a le devoir d'aider le Saint-Siège et surtout la Congrégation pour la doctrine de la foi, à examiner des questions doctrinales de grande importance. (source : VIS)


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