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du 23 au 26 janvier 2012 (semaine 04)
 

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26 janvier 2012-
LE "PARVIS DES GENTILS" VA S'OUVRIR EN SICILE

Après Bologne, Paris, Bucarest, Florence, Tirana et Rome, le « Parvis des Gentils », sera à Palerme, en Sicile, du 29 au 30 mars prochain, et il abordera dans son ensemble, un thème contemporain : le problème du crime organisé.

" Le Parvis des Gentils sera en Sicile un signe de culture contre la dégradation du crime" souligne le conseiller italien, Giusto Sciacchitano, substitut du procureur anti-mafia, en Italie, dans la présentation de la prochaine étape du cycle de rencontres voulu par Benoît XVI pour faire entrer en dialogue croyants et non croyants.

" Aujourd’hui ce problème est un problème culturel, politique, économique, universel" , souligne-t-il dans un entretien accordé à Radio Vatican. Et « il doit être certes combattu par des moyens juridiques mais en utilisant également la culture comme outil privilégié pour contraster une autre culture : ‘l’in-culture’ ».

A Palerme, carrefour de cultures et traditions mais également lieu et symbole de la lutte contre le crime organisé, une rencontre culturelle comme celle-ci "peut être, à deux niveaux, d'une grande importance."

" Tout d’abord, explique-t-il, au regard de la réalité historique de la Sicile, dominée, au fil des siècles, par tant de peuples différents, par leurs cultures, leurs traditions , leurs systèmes différents, pour lesquels et avec lesquels « il a bien fallu dialoguer », ce dialogue est devenu « une habitude ».

Mais il y a aussi le fait que Palerme et la Sicile, qui est au centre de la mafia, est également la capitale, reconnue par les Nations Unies, de l’anti-mafia. C'est à Palerme qu’a été signé la Convention des Nations unies contre la criminalité organisée.

Ces deux aspects, poursuit Giusto Sciacchitano, qui sont formateurs d’une culture, au plan local mais également mondial, appellent à une « vision universelle », et cette rencontre du Parvis des Gentils à Palerme, est l’occasion de regarder vraiment ce qui se passe dans le monde entier.

Il relève à ce propos qu’il suffit de voir la situation en Extrême Orient, dans les pays d’Amérique du sud, en Europe de l’est, dans la région des pays Balkans, par lesquels passent tous les trafic illicites de divers groupes organisés, pour comprendre que le problème est « absolument mondial » et qu’il mérite « toute notre attention ». (source : .VIS et AP)


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