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1 février 2012-
UN LIEU D'ÉCHANGES POUR PALLIER À CETTE DISPARITION.

Lors des Journées d'Annecy, des journalistes catholiques de France, de Suisse, du Québec, d´Afrique du Sud, d´Italie et du Vatican, se sont réunis pour trouver une alternative à la dissolution de l´Union catholique internationale de la presse (UCIP).

Ils souhaitent garder vivant, pour les journalistes et les éditeurs catholiques, un lieu international de partage d´expériences, de formation professionnelle et de ressourcement spirituel. Les participants ont donc proposé de mettre sur pied au moins une journée d´échanges internationale chaque année à Annecy, en accord avec les organisateurs des désormais traditionnelles Journées d´Etudes François de Sales.

Pour l'instant, cette réunion s´adresserait, pour des motifs pratiques, au monde francophone existant dans les différents continents. Dans une perspective d'échanges et non pas seulement de cours magistraux.

Rassemblant, à l’origine, des médias catholiques du monde entier, l’UCIP a traversé une période trouble puis a connu connaît de graves difficultés à partir de son congrès à Sherbrooke (Canada) en 2007 quand la Sud-Africaine Else Strivens a été élue présidente.

Déstabilisé par cette élection, et sous le prétexte que des journalistes du Sud (s’étant vu refuser leur visa) n’avaient pu participer au congrès, l’Indien Joseph Chittilappilly, secrétaire général, avait demandé au Saint-Siège d’annuler cette élection. Rome lui avait alors donné raison.

Plus tard, la plupart des membres institutionnels occidentaux s’étant retirés de l’UCIP, Rome est revenue sur sa décision, déplorant tardivement que "Joseph Chittilappilly ait manipulé la vie associative de l’UCIP".

Le cardinal Rylko, en charge dans son domaine de l'UCIP, se trouva dans l'incapacité de résoudre cette situation poussant le Saint-Siège, en mars 2010, à retirer de son nom l’adjectif « catholique ».

Sans faire nulle part mention de la crise, il fut décidé, dans ce contexte, de "créer l’Organisation internationale de catholiques dans les médias (OICM-ICOM), dans le prolongement des réflexions et débats menés au cours de plusieurs assemblées, ces dernières années." ».

" En utilisant le mot ‘catholiques’, l’Organisation mondiale donne une importance aux valeurs et convictions que ses membres et amis veulent promouvoir à travers le monde. C’est une initiative de catholiques ouverts à tous les professionnels de toutes confessions et opinions", pouvait-on lire dans le document de cette époque.

Il n'en reste pas moins une absence à laquelle une trentaine ses journalistes veulent remédier. (source : AP)

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