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du 6 au 9 février 2012 (semaine 06)
 

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9 février 2012- Nigeria
L
E GOUVERNEMENT S'ACTIVE A RÉSOUDRE CE PROBLÈME

" La solution est à portée de main parce que le gouvernement s'active afin d'affronter le problème de la secte Boko Haram ", déclare l'archevêque d'Abuja, capitale du Nigeria où les attaques de la secte islamique Boko Haram se poursuivent."

" La situation est devenue tellement embarrassante pour les autorités qu'elles ne peuvent pas ne pas agir de manière forte", souligne Mgr John Olorunfemi Onaiyekan. " Les responsables musulmans du Nigeria ont condamné ce groupe de manière forte et claire. Je crois que les responsables islamiques feront en sorte de trouver les membres de la secte Boko Haram, signalant aux autorités les imams qui prêchent la haine envers tout et contre tous, comme envers les chrétiens. Nous sommes d'accord sur le fait que le terrorisme n'est l'ami de personne ".

Le 1er février se sont tenues les obsèques de 21 des victimes de l'attentat qui a eu lieu à Noël contre l'église de Sainte Thérèse dans un faubourg d'Abuja. " Au Nigeria - explique l'archevêque - il est d'usage, usage qui ne me plait pas personnellement, de retarder les funérailles parfois de deux ou trois mois, période au cours de laquelle les corps sont conservés en chambre froide."

Étaient présents les représentants du gouvernement et différents responsables musulmans dont certains sont entrés dans l'église alors que d'autres ont attendu à l'extérieur, selon leur coutume."

" Il s'est agi d'un moment important pour souligner la vertu du pardon chrétien. Malgré l'émotion, peut-être la colère compréhensible, en tant que chrétiens nous n'avons pas d'autre choix que l'attitude du pardon suivant l'exemple et les paroles de Jésus. C'est ce sur quoi j'ai insisté dans mon homélie."

" J 'ai également invité à prier pour la conversion de ces gens qui se laissent dominer par l'esprit du mal parce que lancer des bombes contre des enfants innocents est certainement une oeuvre du diable. Nous avons en outre prié pour les familles qui sont dans la douleur."

" Notre préoccupation va à ces situations et aux blessés qui sont encore hospitalisés, certains d'entre eux demeurant désormais mutilés pour le reste de leur vie," a conclu l'archevêque. (source : Fides)


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