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9 février 2012-
LA DEMANDE DE PARDON AU COURS DE LA VEILLÉE PÉNITENTIELLE
Dans la soirée du 7 février, au cours d’une veillée pénitentielle sobre et prenante, le cardinal Marc Ouellet, préfet de la congrégation pour les évêques, a reconnu, les erreurs de l’Église et demandé pardon aux victimes de pédophilie.
Lors de cette
veillée pénitentielle en l’église Saint-Ignace, au centre de Rome, sept membres de l’Eglise, représentants de prêtres ou religieux pédophiles et en leur nom, ont demandé pardon à Dieu, et aux victimes pour les abus pédophiles et les négligences coupables comme aussi les avoir méprisées, leur préférant la réputation de l’Église.
Un texte « clair et explicite » a été lu avant qu’une victime ne demande pour sa part à Dieu la force de pardonner. Les participants du colloque et parmi eux, la centaine d’évêques étaient ébranlés par les témoignages entendus le matin.
L’Église universelle, diocésaine et religieuse était ainsi rassemblée pour demander pardon aux victimes, non seulement pour les crimes commis par des prêtres, mais aussi pour les avoir méprisées, leur préférant la réputation de l’Église.
C'est vêtu seulement d'une aube et d'une étole que
le préfet de la Congrégation pour les évêques, a pris la parole. Ni mitres, ni calottes, ni crosses pour la centaine d’évêques présents, tranchant ainsi avec le faste habituel des liturgies vaticanes, où certains cardinaux aiment à se mettre en valeur avec une cappa magna.
Dans toutes les langues, le cardinal et les évêques, « au nom de l’Église tout entière », ont prononcé des mots forts. Et sobres : « Avec effroi et honte, nous avons réalisé que le mal est en nous, et qu’il a gravement terni notre témoignage. Nous qui étions supposés sauver les plus petits d’entre nous, nous sommes devenus un instrument du mal contre eux ».
Après le constat du cardinal, l’aveu par un évêque allemand : « Nous avons péché ; nous n’avons pas su écouter la douleur de ces innocents ; nous avons eu peur et été terrifiés par ce péché qui nous a blessés, parce que nous n’avions pas confiance en tes promesses. » (source : VIS)
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