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du 6 au 9 février 2012 (semaine 06)
 

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9 février 2012- Syrie
NE PAS IGNORER QUE CETTE SITUATION EST COMPLEXE


En cas de départ du président syrien Bachar el-Assad, le pays plongera dans le chaos, le dialogue étant la seule solution possible dans le contexte actuel, estime Viatcheslav Lachkoul, expert russe du Proche-Orient.

" La Syrie héberge une grande variété de groupes ethniques qui ont jusqu'à présent coexisté pacifiquement grâce à un régime fort. Si Bachar el-Assad part, les islamistes de l'organisation des Frères musulmans en profiteront pour lancer une politique de terreur contre la population du pays", note le secrétaire de la Société pour l'étude de l'histoire des services spéciaux russes.

" Malgré la complexité de la situation, la majorité de la population soutient toujours el-Assad. C'est un fait qui doit être pris en considération par les pays occidentaux", a-t-il ajouté.

Avec son arrivée au pouvoir en 1966, le père du président actuel Hafez al-Assad, qui était alaouite, avait réussi à mettre fin à la révolte des islamistes, ce qui avait permis de stabiliser la situation et d'unifier le pays. "Bien évidemment, le président actuel craint l'arrivée au pouvoir des islamistes et la réédition du scénario libyen", fait remarquer M.Lachkoul.

" En cas de départ de Bachar-al-Assad, la Russie perdrait son seul allié au Proche-Orient et disparaîtrait de la région pour de nombreuses années. C'est pourquoi la Russie doit insister sur le dialogue. C'est la seule solution à la crise qui soit acceptable pour toutes les parties. Malheureusement, l'opposition contrôlée complètement par l'Arabie saoudite et le Qatar n'accepte pas cette solution, et exige le départ d'al-Assad".

Le 8 février, le président russe Dmitri Medvedev s'est entretenu par téléphone avec son homologue français Nicolas Sarkozy afin d'évoquer la situation en Syrie. L'entretien a eu lieu sur l'initiative de la partie française.

Le président Medvedev a notamment informé son homologue des résultats de la récente visite d'une délégation russe en Syrie. Le 7 février, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et le directeur du Service de renseignement extérieur Mikhaïl Fradkov s'étaient rendus à Damas pour mener des négociations avec le leader syrien Bachar el-Assad.

Lors de cette rencontre, Moscou a annoncé son intention de poursuivre ses efforts de médiation tout en condamnant l'effusion de sang en Syrie. (source : Ria-Novosti)


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