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du 13 au 16 février 2012 (semaine 05)
 

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16 février 2012- Brésil
IL ANIMAIT INLASSABLEMENT LA" PASTORALE DE LA TERRE"


Le président de la Commission "Pastorale de la Terre" (CPT) des évêques brésiliens, Mgr Ladislau Biernaski, évêque dans l´Etat du Parana, s´est éteint lundi 13 février. à l´âge de 74 ans. Il était un infatigable militant de la réforme agraire.

Il ne cessait de répéter cette phrase : "IL est notre paix." Toute sa vie a été consacrée à la Pastorale sociale,
comme la Pastorale ouvrière, la Pastorale carcérale, la Pastorale des mineurs et, finalement la Commission Pastorale de la Terre (CPT), dont il a assuré la vice-présidence entre 1997 et 2003, avant d´en prendre la responsabilité.

Ordonné prêtre en 1963 en tant que membre de la Congrégation des Missions (Lazaristes) après des études de philosophie à l´Institut Catholique de Paris, nommé évêque 16 ans plus tard, Mgr Ladislau Biernaski a été évêque auxiliaire de Curitiba (Etat du Parana) de 1979 à 2006.

"De lui, nous garderons le souvenir d´un homme qui, dans les moments de grande tension et de conflit, n´a jamais cessé de se tenir aux côtés des travailleurs et des travailleuses et de leur manifester son soutien, explique Jelson Oliveira, agent de la CPT, professeur de philosophie à l´Université catholique du Parana (PUC-PR) et surtout ami de longue date du prélat.

D'origine rurale, l´évêque de Sao José dos Pinhais n´a cessé de militer pour la réforme agraire et avait rappelé, lors de la présentation du rapport annuel de la CPT "Conflits dans le monde rural au Brésil 2010", que c´était la seule solution pour s´attaquer à la racine des conflits liés à la terre et à l´absence de paix dans le monde rural.

Connu pour son langage direct, Mgr Ladislau Biernaski avait également, ces derniers mois, critiqué le "Nouveau Code Forestier", assurant que Aldo Rebelo - le rapporteur de la loi - avait perdu "une grande opportunité d´aider le pays à sortir de la dévastation" et d´en finir avec l´impunité des propriétaires terriens illégaux, et d´aider les petits agriculteurs. "J´ai de la peine pour lui", avait-il conclu. (source : Apic)

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