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16 février 2012-
NOUS N'AVONS AUCUNE CONCESSION À FAIRE MAIS...
Le dernier mot n´est visiblement pas encore dit entre la Fraternité saint Pie X de Mgr Lefebvre et le Vatican, estime l´abbé Franz Schmidberger. La crainte de la rupture se révèle comme la crainte d'un suicide.
Répondant au quotidien allemand « Die Welt », le supérieur du district d´Allemagne se refuse néanmoins à toute concession.
Le supérieur général Mgr Fellay a précisé une nouvelle fois, à la demande de Rome, la position de la Fraternité, relève l´abbé Schmidberger. Après deux ans de discussion entre le Vatican et la Fraternité, Rome a proposé en septembre 2011 une « préambule doctrinal » et demandé aux Lefebvristes de le signer. Au début février 2012, Mgr Fellay, en visite aux Etats-Unis, a indiqué dans une homélie que la Fraternité refusait de le signer.
Dans l´interview à « Die Welt » l´abbé Schmidberger, qui fut supérieur général de la Fraternité de 1982 à 1994, a confirmé qu´une reconnaissance complète du concile Vatican II « sans si et sans mais » n´entrait pas en en ligne de compte pour la fraternité. « Le Concile a amené une perte de la foi dévastatrice, un déclin de la morale et le ravage de la liturgie. » C´est pourquoi des concessions sur des questions comme la liberté religieuse ou le sens du sacerdoce ne sont pas acceptables pour la Fraternité, tient-il à préciser.
Dans ces domaines, il reste « malheureusement » des divergences avec le pape actuel, déplore l´abbé Schmidberger. Il reconnaît cependant quelques gestes de bienveillance et espère qu´une solution sera trouvée encore au cours de son pontificat.(source : KNA et Apic)
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