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du 17 au 19 février 2012 (semaine 07)
 

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19 février - 2012 -
LES ACCORDS DU LATRAN ET L'ÉTAT DU VATICAN


Les accords du Latran ont été signés au palais du Latran le 11 février 1929 entre l'État italien et le Saint-Siège, pour mettre fin à la « question romaine », à la suite de la prise de Rome et son annexion au Royaume d'Italie, en 1870.

Ils réduisent la souveraineté temporelle du Pape au seul État de la Cité du Vatican. En contrepartie, le catholicisme devient religion d'État en Italie.

En 1870, Rome et ce qu
i restait des
États pontificaux sont envahis par le Royaume italien en quête de son unification. Rome devient la capitale présomptive du royaume d'Italie, Pie IX, contraint de se réfugier au Vatican, se considère comme prisonnier.

Ce n'est qu'à l'issue de la Première Guerre mondiale que l'Église, le gouvernement italien et les libéraux modérés se rapprochent et les catholiques réintègrent la vie politique. Cela se traduit par la réforme des lois ecclésiastiques de 1923–1925, favorable à l'Église. Les négociations qui aboutiront aux accords du Latran signés le 11 février 1929. Pie XI voit dans ces accords la restauration de l'Italie à Dieu, et de Dieu à l'Italie.

Les accords comprennent trois conventions distinctes : - un traité politique qui règle la « question romaine » ; - une convention financière qui dédommage le Saint-Siège ; - un concordat qui statue sur la position de l'Église en Italie.

Le pape est reconnu comme le chef d'Etat temporel du Vatican, avec tous les pouvoirs, législatif, exécutif et judiciaire, le gouvernement effectif du Vatican étant pourtant délégué à un gouverneur général. En cas de vacance, le pouvoir passe au Collège des cardinaux.
Le nouveau territoire pontifical est formé de 44 hectares, ce qui fait du Vatican l'État le plus petit du monde. Le Pape est reconnu comme le chef d'Etat temporel du Vatican, avec tous les pouvoirs, législatif, exécutif et judiciaire – le gouvernement effectif du Vatican étant pourtant délégué à un gouverneur général. En cas de vacance, le pouvoir passe au Sacré Collège des cardinaux.

Pie XI avait refusé d'autres bâtiments que ceux de la Cité. Il n'en reste pas moins que les indemnités versées par l'État italien ont permeis l'acquisition d'immeubles hors de la Cité, en Italie et ailleurs. Leur statut n'est donc pas du même ordre, à commencer par ex-territorialité.

« Il sera clair pour tous, nous l'espérons, avait-il dit en parlant de la Cité du Vatican, que le Souverain Pontife n'a vraiment que cette portion de territoire matériel indispensable pour l'exercice d'un pouvoir spirituel confié à des hommes pour le bénéfice des hommes. » (source : AP)


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