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du 25 au 27 février 2012 (semaine 08)
 

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27 février 2012 -
L
ES MESSAGES DE CAREME A TRAVERS LE MONDE

Pour le Carême, les évêques ont coutume d’envoyer à leurs fidèles un message, les appellant à un certain nombre de points d’attention. Les découvrir nous invitent à dépasser les horizons de nos communautés pour rejoindre le monde.

Les « objectifs » ainsi fixés diffèrent selon les pays et nous ouvrent à l'universalité du message évangélique à vivre dans ce temps de démarche pascale.

À Malte, par exemple, les catholiques sont invités à sortir de ce que leurs évêques appellent « l’exil spirituel de la culture contemporaine ». Par exil, expliquent-ils, ils veulent signifier l’absence de Dieu qui marque la société, et sa prétention à fonder une « culture de consommation matérialiste qui ignore les principes éthiques ».

Sur l’île méditerranéenne, qui vient, malgré l’opposition de l’Église, de voter une loi autorisant la possibilité de divorcer, les fidèles sont ainsi appelés à lutter contre le « relativisme de la société ».

Toutes autres sont les préoccupations des catholiques de Gambie : dans ce pays marqué en novembre 2011, par des élections difficiles, et contestées, les évêques invitent au contraire à mettre l’accent « sur le pardon et la paix entre les frères d’un même pays ».

Dans l’Italie de Mario Monti, c’est plutôt la gravité de la situation économique qui est pointée. Ainsi, en Calabre, l’évêque de Locri, Mgr Fiorini Morosini, appelle à la solidarité et la prière pour tous ceux « qui ont perdu un emploi, qui souffre d’une conjoncture économique extrêmement grave, atteint par la pauvreté et la misère ».

Alors que dans un pays comme la Syrie, ce n’est plus simplement la situation économique, mais la question de la survie tout court qui est en cause : dans son message de Carême, Grégoire III, le patriarche melkite d’Antioche, lance un appel « à faire du Carême un temps d’intercessions à l’intention de la paix, de l’unité, de la concorde, du dialogue et du respect entre tous les citoyens ».

« Le bout du tunnel reste invisible, renchérit de son côté Mgr Samir Nassar, archevêque maronite de Damas : « Où va la Syrie ? Nous entrons en Carême dans le silence, les mains vides, les cœurs serrés et le regard fixé sur le Christ ressuscité ». (source : AP et Apic)


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