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du 27 février au 1 mars 2012 (semaine 09)
 

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1 mars 2012 - Nigeria
L'ÉTAT DOIT ASSURER LA JUSTICE ET L'ÉGLISE LE PARDON

Lors de l'ouverture de l'Assemblée plénière de la Conférence épiscopale, le 26 février, l'archevêque d'Abuja a déclaré : " Par ces attentats, leur objectif est de transformer le Nigeria en Etat islamique, sur la base de leur vision étroite de l'islam."

Mgr Onaiyekan se référait en particulier aux attentats perpétrés par la secte Boko Haram et aux messages de menace qui continuent à se répandre dans le pays. " Ce qu'il y a de plus angoissant, c'est que ceux qui perpètrent cette violence prétendent agir sur la base d'une motivation religieuse et ont à plusieurs reprises affirmé qu'en tuant d'autres personnes, ils assurent la promotion de l'islam. Ils continuent à nous dire que leur objectif est de transformer le Nigeria en Etat islamique, sur la base de leur vision étroite de l'islam.

" Rendons grâce à Dieu du fait que les responsables respectables et respectés de l'islam au sein de toute la nation ont clairement renié et repoussé ces bandes de fanatiques assassins, " a souligné l'archevêque.

" A la suite de ces attentats, un grand nombre d'évacués qui fuient à cause de l'insécurité, avertissant qu'il « existe un danger sérieux de désagrégation de notre communauté", parce que les relations de bon voisinage entre les chrétiens et les musulmans sont soumises à une sérieuse tension.

Il a accusé les « ingénieurs de la division » qui visent à diviser les nigérians en camps opposés, invitant les chrétiens au pardon et à la conversion du coeur mais, dans le même temps, rappelant aux autorités leurs responsabilités en ce qui concerne la lutte contre la violence.

Une vision qui est partagée par le Président du Sénat fédéral, David Mark, qui est intervenu devant l'Assemblée plénière des évêques, en demandant aux chrétiens de pardonner aux auteurs des attentats tout en ajoutant : « Alors que nous demandons aux fidèles catholiques de pardonner, les lois de l'Etat doivent être appliquées. Il n'est pas du devoir de l'Etat de pardonner. L'Etat doit faire en sorte que ceux qui commettent ces atrocités soient punis de manière adéquate ». (source : Fides)


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