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12 mars 2012 - Sud Afrique
PEUT-ÊTRE BÉATIFIÉ POUR S'ÊTRE OPPOSÉ À LA SORCELLERIE

Benedict Daswa, un Sud-Africain, père de huit enfants qui avait été battu à mort en 1990 à cause de sa foi, pourrait devenir le premier bienheureux sud-africain.

Il avait reçu le baptême en 1963, à l’âge de 16 ans. Devenu père de huit enfants et directeur de l’école primaire de Nweli, dans la région de Thohoyandou (près de la frontière avec le Zimbabwe et le Mozambique), il était également catéchiste, engagé auprès de la jeunesse locale et des pauvres, et connu pour son intégrité.

Du fait de sa foi en Christ, il s’opposait à certaines pratiques de « muti », médecine traditionnelle zouloue répandue dans le nord de l’Afrique du Sud et le pourtour du Lac Tanganyika qui joue sur les peurs en lançant des sorts maléfiques contre de pseudos ennemis.

Un soir de février 1990, ayant refusé de participer à une cérémonie « muti » visant à désigner les responsables après que la foudre eut frappé la région en novembre 1989, le chrétien fut pris à parti par des villageois qui le poursuivirent jusque chez lui et le frappèrent à mort avec des bâtons et des pierres. Ses assaillants n’ont jamais été poursuivis, faute de preuves.

« Il est mort pour la vérité », dira à l’époque la mère de Benedict Daswa. Des propos repris dans l’hebdomadaire dominical "Sunday Times" qui confirme la fin de l’enquête, ouverte en juillet 2009, sur la vie de Benedict Daswa par le diocèse de Tzaneen et l’envoi d’un rapport à la Congrégation des causes des saints au Vatican.

Il s’agit d’un martyr. Nous pensons qu’il a été tué par haine de sa foi, qu’il professait en privé et en public », a déclaré Mgr Joao Rodrigues, évêque de Tzaneen. Si le processus est mené à son terme, Benedict Daswa deviendra le premier bienheureux sud-africain. (source : AP)


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