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12 mars 2012 -
LE BLANCHIMENT D'ARGENT ET LE VATICAN

Pour la première fois, les Etats-Unis ont intégré le Vatican sur la liste des Etats « susceptibles de blanchiment d’argent », la diversité de la provenance et la quantité des flux d´argent créent une situation qui peut être appelée "préoccupante".

Selon un rapport annuel publié le 7 mars par le département d’Etat américain, le Vatican figure parmi les 68 pays classés dans la catégorie "situation préoccupante", parce que les flux d’argent entre le Saint-Siège et ses diverses institutions dans le monde peuvent devenir dans certains cas une "tentation" de blanchiment.

En revanche, des pays comme les Etats-Unis, la France, l’Allemagne et le Royaume Uni figurent pour leur part dans la catégorie où le blanchiment constitue une "préoccupation première".

Le P. Lombardi invite à tenir compte des « critères complexes » suivis par les auteurs de ce rapport, pour bien en comprendre les termes et la portée.

Si le Saint-Siège y figure « pour la première fois » c’est parce que, depuis 2011, il a voulu être « un observateur actif de Moneyval », c’est-à-dire qu’il participe au « système international de contrôle des activités financières pour la lutte contre le terrorisme et le trafic de drogue », afin de « se conformer aux règles internationales ».

Toutefois, si un pays figure dans la catégorie "situation préoccupante", cela veut dire, précise-t-il, que « l’efficacité des normes qu’il a adoptées doivent encore être vérifiées », ce qui est la situation actuelle du Saint Siège où le processus d’intégration et de vérification est en cours.

Ce rapport concerne l’année 2011 et « ne prend pas en compte les lois, règlements et mesures récemment adoptées par le Saint-Siège » qui a ratifié, en janvier 2012, un certain nombre de conventions internationales. (source : Apic)

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