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du 13 au 16 mars 2012 (semaine 11)
 

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16 mars 2012 - Cuba
ILS DEMANDENT AU PAPE D'INTERVENIR

Avant la visite du Pape à Cuba, treize dissidents politiques ont occupé pacifiquement la basilique Notre-Dame de la Charité "La Virgen de la Caridad del Cobre" dans le centre de La Havane, demandant la libération des prisonniers politiques.

" Ils ont présenté une lettre à l’Église et attendent une réponse, ils ont dit qu’ils sortiraient ensuite", a déclaré à la presse le P. Roberto Betancourt, curé de cette basilique.

Dans cette lettre remise aux autorités catholiques, ils expliquent les motivations de l’occupation : demander à Benoît XVI, attendu à Cuba du 26 au 28 mars, d’exercer des pressions sur le régime afin que les réformes soient appliquées, notamment, la libération sans condition des prisonniers politiques, l’arrêt de la répression et de la persécution des opposants au régime, ainsi que la hausse des salaires et des pensions en fonction du coût de la vie.

Le chancelier du diocèse de La Havane, le P. Ramon Suarez Porcari, qui s’est rendu sur place dès le premier jour, a rassuré les dissidents sur le fait que leur message « sera transmis » et leur a ensuite demandé de quitter l’église, mais le groupe a refusé d’obtempérer.

" Personne n’a le droit de transformer les églises en tranchées politiques. Personne n’a le droit de perturber l’esprit de célébration des fidèles cubains et de nombreux autres citoyens qui attendent avec joie et espérance la visite du Saint-Père", a dénoncé Orlando Marquez, porte-parole de l’archevêché de La Havane.

Les activités de la basilique n’ont cependant pas été interrompues, mais le jeudi 15 mars, les treize occupants ont été invités à sortir du sanctuaire sans opposer de résistance.

Cette évacuation s’est faite après plusieurs heures de dialogue avec le P. Ramón Suárez Polcari ainsi qu’avec le P. Roberto Betancourt, recteur de la basilique.

« Les agents qui ont exécuté l’opération avaient assuré l’Église qu’ils ne porteraient pas d’armes et qu’ils remettraient les treize occupants à une unité de police qui les reconduiraient ensuite chez eux. De même, ils avaient assuré qu’aucune poursuite ne serait engagée » contre les treize dissidents. (source : Fides)

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