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du 17 au 20 amsrs 2012 (semaine 11)
 

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20 mars 2012 - Pakistan
LE FANATISME ET LA COEXISTENCE RELIGIEUSE

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Non à l'usage politique de la religion, à l'abus de la loi sur le blasphème et au fanatisme religieux" devenu "un monstre qui dévore les bases de la coexistence civile et pacifique", tel est l'appel lancé par de nombreuses organisations.

Cet appel au gouvernement pakistanais a été lancé par le réseau « Citoyens pour la Démocratie » qui regroupe de nombreuses organisations professionnelles, des partis politiques, des syndicats, des associations des minorités religieuses et des groupes chrétiens.

" Des lieux de culte sont démolis, des meurtres et des enlèvements ont lieu au nom de la religion et où l'on assiste à des conversions forcées et à d'autres actions fruit de la haine religieuse."

Le réseau rappelle que « le père de la nation, Muhammad Ali Jinnah, dans son discours devant l'Assemblée constituante, le 11 août 1947, précisa : vous êtes libres de vous rendre dans vos temples, dans vos mosquées ou dans tout autre lieu de culte ».

Le gouvernement est donc invité « à arrêter la tuerie des communautés religieuses du Pakistan, en particulier les homicides perpétrés contre la communauté sunnite (de l'école de pensée barelvi), envers la communauté chiite et envers celle des ahmadis qui affrontent un génocide à cause de leurs seules convictions et pratiques religieuses ».

"Nous espérons que le gouvernement et l'ensemble des partis politiques se réveillent face aux maux de l'intolérance et du fanatisme qui se transforment actuellement rapidement en un monstre et qu'ils agissent avant que ce dernier ne dévore les fondements mêmes de notre société."

Parmi les mesures concrètes pour lutter contre le fanatisme religieux, le Réseau demande au gouvernement : d'instituer un code éthique que devraient respecter tous les partis politiques ou religieux, de s'assurer que les organisations terroristes ne soient pas en mesure d'opérer sur le territoire, d'agir immédiatement contre la violence perpétrée au nom de la religion, d'instituer un programme de protection des témoins afin de traduire devant la justice ceux qui violent les droits humains fondamentaux et de faire tout ce qui est en son pouvoir afin que les citoyens ne soient pas persécutés sur la base de leurs seules convictions religieuses. (source : Fides)


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